Une des raisons pour justifier la fusion des régions est la création de régions de tailles européennes. La taille ne sera pourtant pas le seul critère qui assurera une visibilité au sein de l’Union Européenne. Une représentation auprès des institutions européennes est nécessaire et ses objectifs ne doivent pas être ramenés à une simple décision technique.
Pour beaucoup d’élu-e-s, seul importe le montant des fonds régionaux qu’obtient une région. Il y a pourtant à Bruxelles de nombreux sujets qui se discutent pouvant influencer le quotidien d’une région (normes environnementales, règles sur les marchés publics, bien sûr opportunités de financement …etc). C’est aussi le lieu où peuvent se nouer des partenariats, s’envisager des projets entre régions européennes, s’échanger des bonnes pratiques.
Cette représentation ne peut donc pas être seulement un bureau de contact du futur Conseil Régional. Elle doit assurer la promotion du territoire. Pour cela, il ne s’agit pas de simplement réaliser des expositions de produits, cette représentation doit travailler avec tous les principaux acteurs publics comme les collectivités locales, les universités, les chambres de commerces, … etc qui le souhaitent, pour mettre en avant des démarches communes, voire des positions communes.
Le Conseil Régional dans ses schémas doit intégrer la dimension européenne et dégager une stratégie de travail avec les institutions. Il existe pour les régions, en dehors des financements européens régionaux, d’autres financements qui peuvent aider au développement de projets innovants, environnementaux, universitaires … etc.
Enfin, cette représentation pourrait être un lieu de sensibilisation, ou de formation, des citoyens et des élu-e-s aux questions européennes. Elle pourrait ponctuellement accueillir des fonctionnaires sur des périodes courtes pour que ceux-ci ajoutent une expérience européenne à leurs parcours.
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