Une politique portuaire responsable

La région Languedoc Roussillon compte 70 ports de plaisance maritimes, fluviaux et lacustres, dont Sète-Frontignan, Port-la-Nouvelle, Port-Vendres… Dans cette région, 1 800 entreprises nautiques génèrent un chiffre d’affaire annuel de 360 millions d’euros. Cela représente 6600 emplois directs et indirects.

La région compte 28 000 anneaux dans ses ports. Une politique volontaire mais mesurée s’impose. On peut rappeler que la région PACA compte 27 000 anneaux de plus. Cela veut-il dire qu’il faille doubler leur nombre dans notre région ? Pour l’heure, la Présidence de la Région prévoyait 1 500 anneaux de plus dans le port de Sète d’ici 2020. Une réflexion sur un tourisme responsable doit conduire reconsidérer la politique visant cette augmentation massive des anneaux, notamment de navires de plaisance, initiée par le conseil régional actuel en Languedoc Roussillon

Le port de Sète a produit un revenu de plus de 200 millions d’euros en 2011. Hors pêche et plaisance, ce port génère 951 emplois directs dans les entreprises portuaires générant 401 emplois induits, soit 1352 équivalents temps plein. Parmi eux, 85 % sont occupés par des salariés vivants dans les communes de l’agglomération.
De plus 88 % des emplois correspondent à des niveaux de qualification bacs professionnels ou inférieurs. Les rémunérations catégorielles sont supérieures de 33 % à la moyenne régionale, soit, au début des années 2010, un revenu média de 38 500 € pour un agent de maitrise et 29 500 € pour un agent qualifié ou un employé dans le secteur privé.

Sur la période 2005-2012, dans un contexte marqué par des périodes de récession, le nombre d’escales a augmenté de 6%. Le volume de marchandise a atteint 3,6 millions de tonnes en 2011. Les investissements à venir du conseil régional seront donc déterminants.

Une nouvelle gare maritime verra le jour à Sète en 2020. Avec quatre postes à quai, ce pôle passager pourra accueillir trois navires en même temps. Le nombre de passagers devrait passer de 180 000 à 300 000 dans un premier temps, puis à 300 000 et 900 000 à long terme. Ce nouvel équipement doit s’accompagner de la démolition de la gare actuelle. La fin des travaux est prévue pour 2020.

Une attention particulière doit être apportée à la question de l’accueil des maxi cargos.

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Les pages de consensus

Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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