L’architecture d’une liste de rassemblement citoyen doit représenter (surtout dans les places éligibles) la diversité de la population du territoire.
Cela est particulièrement vrai concernant les secteurs d’activités de chaque candidat. La population active de LRMP est issue à 4% du secteur agricole (10% dans certains depts), 11% de l’industrie, 7% du BTP, 45% du tertiaire marchand, 12% du tertiaire non marchand et 22% de la fonction publique.
À ma connaissance, aucun conseiller sortant n’est ouvrier. Seulement une poignée d’entre eux sont salariés du privé. Les conseillers sortants sont trop largement issus de la fonction publique (presque 1/2), trop souvent des cadres (privés ou publics), car il est plus simple pour eux de quitter un poste la durée du mandat et de le retrouver 5 ans plus tard.
Une liste progressiste doit activement susciter les candidatures d’ouvriers et employés du privé, de chômeurs, de jeunes, d’handicapés, pas dans un esprit de quota, mais pour refléter une vraie diversité d’expériences de la région, de l’économie, des services publics.
Si l’on s’engage à réduire les indemnités des conseillers, on peut imaginer utiliser une partie de l’argent économisé pour soutenir financièrement les conseillers les plus fragiles :
• en début du mandat, pour voyager et se loger/déménager à proximité du conseil
• à l’issue du mandat, pour reprendre sa vie professionnelle dans les meilleures conditions
Bonjour,
Je voudrais savoir, lors des prochaines élections, sous quelle étiquette seront présentées les listes des différentes régions?