Un éco soutien aux professionnels de la pêche

Les professionnels de la pêche doivent respecter des quotas annuels basés sur les pêches de l’année précédente. Ils demandent des plans non pas annuels, mais sur plusieurs années, pour organiser leurs investissements. Nous soutiendrons cette revendication.

La flotte française compte environ 7 000 navires. Ils ont près de 30 ans de moyenne d’âge. Elle est l’une des plus vieilles d’Europe. Depuis 1983, l’UE essaie de juguler la puissance de pêche. Elle fixe une jauge ou tonnage maximum. Cela semble une erreur car la seule variable d’ajustement, dès que l’on souhaite pêcher un maximum, c’est de réduire les espaces de vie des marins. Comme notre flotte est ancienne, de grosses unités viennent se replier sur la bande côtière or c’est une zone sensible et une nourricerie. Il faudrait que les zones de pêche correspondent aux types de bateaux. Il faut moderniser la flotte existante et aider à son remplacement progressif.

C’est dans ce contexte que la région doit promouvoir mieux encore des actions pour moderniser et conforter le secteur de la pêche et développer la filière aquacole, dans le respect de la ressource halieutique.
Son aide tiendra compte des différents types de pêche et évaluera les critères permettant de discerner comment attribuer les aides à l’activité et à la modernisation de la flotte, en évitant de privilégier les seuls gros armements. Cessons d’organiser la disparition de la pêche artisanale.

La région pourrait apporter des aides à la modernisation de la flotte, en tenant compte des différents types de pêche. Cette modernisation viserait à
• pêcher mieux, mais pas plus,
• favoriser la sécurité, la diminution des risques professionnels des marins,

La pêche doit bénéficier des plans d’aide à la recherche soutenus par la région. Ils porteront sur la ressource et l’écologie marine. On peut ainsi se demander quelle est la cause de la raréfaction ou de l’amaigrissement de certaines espèces en Méditerranée ? Quelle est la cause de la baisse de leur quantité et de leur qualité ? Mieux répondre à ces questions est indispensable pour préserver la ressource et l’environnement. Cela implique un double soutien et suivi à la filière pêche comme à la recherche.

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Les pages de consensus

Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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