Transports doux

La grande Région aura à coeur d’aider au développement du vélo et de la marche comme mode de transports à part entière, simultanément aux transports publics.

Marche et vélo ne sont pas seulement des enjeux de sports et de loisirs, leur usage mérite d’être développé à la place des 30% de déplacements en voiture qui font moins de 3 kms, en particulier pour l’accès aux établissements d’enseignement, aux gares et aux zones de développement économique.
Dans le Sud où nous habitons, ces modes actifs sont sous utilisés en grande partie à cause de l’indifférence des élus des collectivités qui préfèrent s’occuper de nouvelles routes, de stationnement, ou au mieux de transports publics. A peine croyable, les 60 millions d’euros consacrés à la rénovation de la gare de Montpellier n’ont pas permis de réaliser un seul parking vélo digne de ce nom. On croit rêver!
A travers l’aide aux collectivités et aux mouvements citoyens en pointe sur ce sujet, la Région réalisera des grands parkings vélo autour des gares à l’image de l’Europe du Nord. Elle encouragera la création d’un réseau de « voies vertes » à l’échelle régionale, itinéraires destinés à mailler le territoire pour les vélos, et les agglomérations pour la marche à pied. Chaque lycée et université sera doté d’un plan d’accès vélo-pièton étudié avec les usagers élèves et personnels.
D’une façon générale, elle s’engagera à prendre en compte vélos et piétons dans tous les équipements et infrastructures routières ou ferroviaires qu’elle prendra en charge totalement ou en partenariat avec d’autres collectivités.

3 réponses à “Transports doux”

  1. Bonjour

    Je suis cycliste et je priorise l’utilisation de ce mode de déplacement. Toutefois, je suis vigilant sur les modalités de réalisation des voies vertes. Il faut éviter que ces voies se réalisent au détriment d’emprises ferroviaires. Les modes de déplacement doivent être complémentaires mais ne doivent pas s’opposer. Or trop de voies vertes se sont faîtes sur des voies ferroviaires.
    Amicalement
    Xavier

    • Je suis tout à fait d’accord avec ce principe d’éviter de rendre impossible la réutilisation des emprises ferroviaires, d’autant plus que je suis partisan de les rouvrir avec des tramways régionaux moins chers à exploiter (2 à 3 fois moins qu’une rame TER moderne) et plus souples d’usage que les TER (barrières et passages à niveaux sans danger grâce aux ralentissements/accélérations possibles à chaque passage à niveau avec un tram, pas possible avec un train). Ils existaient, on les a supprimés, et on peut les réintroduire comme on l’a fait pour les trams urbains. Ils sont nombreux en Europe du Nord.
      Amicalement
      Marc, auteur de la proposition

  2. Serait-il possible que pour chaque remise en état ou réorganisation des axes de circulation, une étude complémentaire et obligatoire soit imposée pour la création de voies cyclables ?
    Cela pour ne pas passer à coté des possibilités de réalisation comme nous le voyons trop souvent après travaux.

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Les pages de consensus

Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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