Dans son 10e rapport sur l’évolution mondiale de l’énergie renouvelable, l’ONG REN21 dresse un bilan du secteur énergétique pour 2014. Les énergies solaires et éoliennes sont en pleine expansion avec une utilisation en hausse de 8,5 %. À la fin de l’année dernière, les énergies renouvelables représentaient 27,7 % de la capacité de production électrique et permettaient ainsi d’assumer 22,8 % de la demande mondiale.
Et les politiques mises en place par les pays et les entreprises démontrent cette montée en puissance du « green power ». Plus de 301 milliards de dollars ont été investis dans le renouvelable en 2014, soit une hausse de 17 % comparé à 2013. L’Afrique ne ménage pas sa peine. Le Kenya et l’Afrique du Sud ont déboursé plus d’1 milliard de dollars, chacun dans ce secteur, l’an dernier. Et si le calcul est effectué par rapport au PIB par habitant, le Burundi arrive en tête avec son voisin kenyan.
Malgré ces progrès, le rapport souligne la nécessité de mettre fin aux subventions des carburants fossiles qui concurrencent les énergies renouvelables.
Les régions françaises, dont les compétences en matière économique et de transports sont renforcées à l’issue du vote du 22 juillet 2015 de la loi NOTRé, ont toute leur part à prendre dans cet immense chantier. Soutenue dans le prochain mandat par une ambition sans égale au regard des enjeux climatiques, la région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, riche de ses multiples atouts naturels et géographiques doit soutenir toutes les expérimentations, tous les projets et initiatives en la matière et devenir dès le prochain mandat une région phare de la transition énergétique.
Chaque pays et régions ont des spécificités. Attention au chiffre en pourcentage … N’oublions pas que les renouvelables c’est essentiellement et pour longtemps l’hydraulique et le bois.
Pour la bio masse il y a faire sur notre région, pour les barrages hormis les micro production sur d’anciens moulins, c’est plus compliqué.
L’éolien et le solaire (hors thermique), en l’état des connaissances sur leur rendement, coût, intermittences, il y a du boulot pour les rendre autres que complémentaires.
On est d’accord sur les fossiles dont il faut absolument se restreindre en raison de leur tarissement et de leurs émissions de gaz à effet de serre.
Oui nous pouvons devenir La région phare d’une vrai transition réduisant la précarité énergétique, privilégiant la sobriété et l’efficience, relocalisant les production utiles, développant la recherche en faveur des production d’énergie non émettrice de gaz à effet de serre, reconquérant son indépendance et maîtrise énergétique.