L’Etat a eu une démarche incitative concernant les rénovations énergétiques. L’objectif ciblé est d’avoir un parc de logement moins énergivore. Les incitations financières liées à ces projets ne sont pas négligeables mais souffrent de plusieurs défauts :
- malgré ces incitations le coût pour les propriétaires reste élevé –> les foyers modestes ont du mal à se payer ces rénovations et les propriétaires bailleurs n’ont que peu d’intérêt de réaliser ces rénovations
- certains critères sont exigés pour bénéficier des aides mais aucun sur les matières premières –> les artisans dit « Reconnu Garant de l’Environnement » propose donc très souvent des produits avec une énergie grise très élevée, pas recyclables et avec des émissions de COV (Ex : Isolation Thermique par l’Extérieur avec du Polystyrène est moins cher qu’avec de la fibre de bois…)
- les matières premières parcourent souvent de longue distance avant d’être installées sur un chantier.
La future région devrait proposer un plan ambitieux de rénovation énergétique des logements pour réduire les dépenses énergétiques, favoriser un habitat sain et permettre aux familles à revenu modeste de se chauffer à moindre coût… le tout avec le moindre impact sur l’environnement. En développant les filières régionales, cela permettrait également de développer significativement l’emploi.
Pour cela il convient de mettre en place des mesures vraiment incitatives pour l’utilisation de matières écologiques, pour favoriser les entreprises régionales (filière bois, menuiserie, maitrise d’œuvre…), pour s’assurer de la faible émission de COV des produits utilisés…
Commencer par les bâtiments de l’administration régionale permettrait de dynamiser la filière.
Développer des aides aux collectivités avec l’Ademe désirant s’aventurer dans les économies d’énergie.
en zone de Montagne pyrénéenne, développons les filiéres bois par exemple sous exploités en France.
Mais la véritable économie en énergie est celle que l’on n’utilise pas.
Aider les familles modestes pour qu’elles s’engagent dans les économies d’énergie.
Développer le volet formation dans cette voie là.
Rendre les indicateurs GES et DPE vraiment utiles pour favoriser les logements économes en ajoutant s’il le faut un label regional. Actuellement ces indicateurs ne sont pas explicites et souvent évalués de façon très grossière. Il ne distinguent pas les logements économes avec ou sans nucléaires. De même les logement produisant du courant renvoyé dans le réseau ne sont pas mieux évalués que ceux qui ne produisent rien.