SOCIETE – VIEILLISSEMENT -RETRAITE-E-S

Du « baby boom » au « papy boom ». Bon sens ou évidence confortés par les données de l’INSEE, les quinze prochaines années seront marquées par l’accroissement important du vieillissement de la population. Notre région, bien identifiée pour son bien être, a à anticiper, à mettre en perspective, à préparer et à adapter les territoires à l’accueil de cette réalité sociologique.
Les sirènes libérales lorgnent déjà sur l’épargne des retraité-e-s, le petit patrimoine de « l’économie de la privation » des plus démuni-e-s, les emplois de service, l’accueil, les aidants et les technologies de l’accompagnement de la personne âgée. Opportunité de nouveaux profits, la politique de « l’offre » et la marchandisation de produits et de services à consommer sont en mouvement. L’économie des « cheveux d’argent » dite « silver economy » s’installe. En Midi-Pyrénées, l’actuel conseil régional y voit même un vivier d’emplois de substitution aux emplois industriels abandonnés !
Sans réponse politique forte à l’analyse de la grande diversité des besoins sociaux, l’Humain sera laissé sur le carreau.
De l’Humain au centre du projet politique à l’intérêt général bien compris, comment traduire en actes cet enjeu de société en enjeu territorial respectueux des différences, socialement digne, juste et équilibré ?
La transversalité des problématiques posées aux collectivités territoriales – commune, département, région – ordonne, dans la complémentarité des compétences, une répartition coordonnée de l’aide publique :
o Dans le redéploiement des services publics de santé, de transports, du logement, des structures d’accueil et de services à la personne.
o Dans le soutien à l’économie sociale et solidaire.
o Dans le soutien aux porteurs de projets innovants centrés sur l’intérêt général, en dehors des gadgets de « l’offre » à tout va.
Les grandes fonctions des actes de la vie courante de la personne âgée vieillissante aident à re-situer « l‘Humain » au centre des enjeux :
o Exister pleinement dans le champ social, solidaire et démocratique,
o Se loger,
o Se soigner,
o Se déplacer,
o Se divertir,
o …
Alors, quelle démarche non technocratique d’analyse de l’évolution des besoins sociaux ? Quels outils en amont de quelle démarche politique démocratique ?
A partir du seul exemple de la fonction « se loger » et de la seule hypothèse de la durée dans le maintien à domicile s’entrouvrent les questions de la mobilité, de l’accessibilité, de l’adaptation raisonnée du logement. En arrière plan se dessinent la structuration multi-générationnelle de la collectivité, l’activité économique locale et à travers elle l’emploi artisanal.
Par récurrence aux autres fonctions, nous mesurons bien la dimension tentaculaire et réellement politique de l’adaptation de la société au vieillissement de la population.
L’expression des réponses selon des points de vue résolument solidaires, démocratiques et écologiques participeront à construire, sans ambigüité, dans l’intérêt général, les contours et les orientations clés d’un projet politique régional humain.

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Les pages de consensus

Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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