Sauver l’ours brun

La nouvelle région accueillera plus de 90% de la population d’ours bruns de France, ce qui lui donnera une responsabilité particulière pour la conservation de cette espèce.

Si l’ours n’est pas l’alpha et l’oméga de la biodiversité, il est une espèce symbolique quant à la politique en la matière. Se contenter de « sauver » les espèces qui ne posent ni question ni problème, comme le fait le gouvernement actuel traduit un manque à la fois de conviction et de courage.

La biodiversité n’est pas non plus l’alpha et l’oméga de l’écologie, mais renoncer à sauver une espèce aussi emblématique discrédite tout programme politique aux yeux des amateurs de nature (qui sont nombreux mais ont comme défaut de ne pas être regroupés au sein d’un lobby assez puissant et assez bruyant pour se faire entendre).

Sauver l’ours en France n’est pas facile, sinon ce serait déjà fait; mais les expériences réussies de restauration et de cohabitation montrent que c’est possible. Il faut pour cela changer d’approche.

La question n’est pas de savoir s’il faut sauver telle ou telle espèce (cette question ne saurait se poser dans un programme écologiste, n’est-ce pas !?), mais comment le faire dans une approche globale de conciliation entre les enjeux environnementaux, économiques et socio-culturels. Du développement durable, quoi !

Parce que le sujet est sensible, parce qu’il est médiatique, parce qu’il demande des convictions et du courage, ce choix serait un symbole fort d’une vraie nouvelle politique écologique au niveau régional. Si l’aspect biologique relève de l’Etat, tout ce qui concerne la cohabitation et surtout la valorisation économique, véritable pilier à développer de cette future nouvelle politique relève complètement des compétences régionales.

Une réponse à “Sauver l’ours brun”

  1. Un très bon petit film de présentation des enjeux (5X5 mn) sur le site d’Altair, partenaire de la Réserve Naturelle Régionale d’Aulon 65.

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Les pages de consensus

Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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