S’appuyer sur des savoir-faire alternatifs

« L’écologisation » des pratiques industrielles, énergétiques et agricoles relégueraient-elles au passé les effets négatifs du productivisme et du capitalisme ?
Un nouveau discours, des commandes politiques, des stratégies économiques tendent à reconfigurer certains modes de production autour de l’objectif d’une «durabilité environnementale» censée mieux prendre en compte les dimensions écologiques.

On peut citer l’agriculture « intégrée », «raisonnée», «durable», «écologiquement intensive».

Et aussi la production d’énergies « alternatives », « renouvelables », « dé-carbonées »…

Si des professionnels font évoluer leurs pratiques pour respecter des normes agro-environnementales, pour répondre ou créer de nouveaux produits (matière première agricole bio, énergie « verte » …), ces évolutions ont lieu souvent au sein de systèmes de production qui continuent à répondre aux logiques d’accroissement de la production, de rentabilité à court terme et aux règles du capitalisme.

Ces innovations, changement de production, sont souvent mises en place par des opérateurs « traditionnellement dominants » (entreprises, chambres consulaires …) défendant leurs propres intérêts sectoriels, où le citoyen n’est qu’un consommateur et non un co-acteur, renforçant un modèle vertical et descendant, voir autoritaire.

Un exemple significatif est le développement des projets de grand éolien, où les effets négatifs du productivisme, poussent certains citoyens, à juste titre, au refus.
Les élus et les militants écologistes doivent analyser ces nouvelles pratiques «écologisée» et définir vers quelles réalités environnementales et sociales elles nous renvoient.

Au niveau régional ces questions aussi en terme de formation et d’accompagnement des projets.

Pour construire notre analyse et nos propositions politiques, il est intéressant de s’appuyer sur des savoir-faire alternatifs (paysan bio, éco construction …), les dynamiques relevant de l’« économie sociale et solidaire », et les propositions citoyennes (anti OGM, antinucléaire, agriculture de proximité et bio, éolien associatif, habitat associatif …).

Une réponse à “S’appuyer sur des savoir-faire alternatifs”

  1. ce soutien aux savoir-faire alternatifs doit s’appliquer aux activités, tel que la production de biogaz à la ferme, à la phyto épuration, au compostage collectif en milieu urbain, à la production participative de semences, ainsi qu’aux modèles d’organisations: coopératives d’habitants, collectifs de quartier, association de consommateurs et d’agriculteurs ou d’utilisateurs ….

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Les pages de consensus

Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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