La Région Languedoc Roussillon Midi Pyrénées compte une très forte proportion de retraités, comparée à d’autres région de France. Sète, par exemple, compte une plus forte moyenne de retraités (35 %) que le reste de la France (26 %). La prise en charge des personnes âgées dépendantes, dont le nombre augmente, doit permettre de créer des emplois non précaires (publics et privés). Les conditions de travail de ces soignants doivent être compatibles avec un équilibre famille/travail. En lien avec les aides du Conseil Départemental, le soutien de la Région doit être conditionné au financement d’emplois dignes.
La dépendance et les complications des maladies chroniques représentent plus des deux tiers du budget de la Sécurité sociale. Leur prévention peut être envisagée dans le cadre des Villes Santé, qui accèderaient aux subventions correspondantes. Elles seront encouragées à travailler dans le cadre du Réseau français des Villes Santé de l’OMS. La recherche démontre que la « vitesse de marche » et les activités collectives sont les déterminants prouvés d’une meilleure espérance de vie et d’une existence sans handicap. Ce sont deux forts indicateurs garantissant une meilleure santé et une meilleure qualité de vie. Ce constat fait maintenant l’objet d’un consensus mondial en gérontologie moderne. Divers « programmes santé » ayant montré leur efficacité en France, de nouvelles pistes en œuvre permettront d’obtenir des financements ciblés.
Les aides aux structures de soins à domicile doivent inclure des critères autour de la réduction du temps partiel contraint et des horaires coupés, de la stabilité des soignants auprès des personnes prises en charge, du temps nécessaire de réunion de ces soignants pour partager leurs satisfactions et leurs difficultés.
Le but de la société n’est-il pas de procurer à chacun le bien-être avec ou sans petits soins ? Quoiqu’il en soit, merci pour ce billet très instructif.
Lorsque les personnes dépendantes sont accompagnées par la famille il faudrait institutionnaliser des lieux de rencontre pour aidants, leur fournir un cadre de réflexion, d’échange mais aussi une « soupape de sécurité », ils devraient pouvoir recevoir des avis de professionnels de santé et de psychologues.