L’EuroRégion Pyrénées Méditerranée s’est doté d’un Groupement Européen de Coopération Territoriale, structure juridique de droit européen qui permet d’associer des entités publiques de différents Etats Européens. Ce GECT Pyrénées-Méditerranée a été le premier constitué sans qu’un Etat en soit membre. Pourtant de nombreuses pesanteurs gênent son fonctionnement.
Les régions qui composent l’EuroRégion, la Catalogne, les Baléares, le Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées ont de très nombreux axes de travail en commun : la gestion de l’eau, la coopération universitaire, l’innovation, les échanges culturels, la politique linguistique, le tourisme, le transport …etc. L’EuroRégion prolonge aussi de nombreux échanges entre laboratoires de recherches, entre entrepreneurs, entre acteurs culturels … Ces échanges existaient avant sa création, mais l’intérêt de l’EuroRégion est de leur offrir l’opportunité d’un accompagnement dans leurs nouveaux projets, ou de les aider à trouver des financements.
La fusion des 2 régions françaises et le probable changement politique en Catalogne doivent conduire à reposer le fonctionnement du GECT pour lui donner une réelle autonomie de travail et empêcher qu’il ne puisse être bloqué par les réticences d’une seule région. Pourquoi ne pas envisager des états généraux de la coopération entre la Catalogne et Midi-Pyrénées pour faire remonter des initiatives que pourrait ensuite accompagner le GECT Pyrénées-Méditérannée ?
Son mode de fonctionnement pourrait à terme s’envisager sur l’ensemble de la chaîne des Pyrénées pour porter des projets intégrés de coopération avec les autre régions présentent sur le massif.
La notion d’Eurorégion n’est-elle pas un concept libéral ? A moins que nous ne la soyons approprié en en changeant, plutôt radicalement, le contenu qui ne pourrait être, alors, strictement, hors concurrence entre Régions.