Relier directement Mende à Toulouse par le train à nouveau

Il existait jusque dans les années 80 une relation ferroviaire Lyon – Toulouse par Saint-Etienne, Le Puy, Langogne, Mende, Rodez, Albi, qui fut une relation estivale connue des touristes étrangers.
Il fallait alors 5 h pour relier par le train Mende et Toulouse et seulement en juillet et aout.
Et demain après la fusion des deux régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées avec pour capitale régionale Toulouse ?
Si la section Le Puy – Langogne est fermée et déferrée et ne permet plus de relier directement Lyon à Toulouse par l’itinéraire des écoliers, la continuité ferroviaire existe encore depuis Langogne jusqu’à Toulouse.
La section Langogne La Bastide – Mende est en cours de modernisation.
La section Mende – Marvejols – Séverac le Château est en mauvais état et n’a jamais fait l’objet d’un plan Rail.
La section Rodez – Toulouse a fait l’objet d’un plan Rail.

La fusion de Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées serait-elle une opportunité de créer une relation TER Langogne – Mende = Rodez – Toulouse ?
Par la route, Mende et Toulouse sont à 3h45 h environ l’une de l’autre.
Par le rail, 3 h suffirait pour relier ces deux préfectures environ à condition que cet itinéraire fasse l’objet d’une modernisation performante entre Séverac le Château Marvejols – Mende et que soit utilisés à cet effet des automoteurs pendulaires (La SNCF prévoyait en 1990 un temps de parcours de 90 mn en pendulaire entre Toulouse et Rodez)

Démonstration
Après modernisation performante de Rodez – Séverac le Château (relation Toulouse – Millau et Montpellier – Brive), Séverac le Château – Marvejols (relation Béziers – Millau Clermont-Ferrand), et de Marvejols – Mende (relation Marvejols – Mende – Langogne), nous pourrions avoir les temps de parcours ferroviaire suivants :

  • Toulouse – Rodez : 90 mn (pour 158 km)
  • Rodez – Séverac le Château : 30 mn (pour 44 km)
    Rebroussement : +5 mn
  • Séverac le Château – Marvejols : 29 mn (pour 42 km) selon les études Ingérail de 1993
    Rebroussement : +5 mn
  • Marvejols – Mende : 23 mn (pour 35 km) selon les études Ingérail de 1993

Total : 183 mn (pour 279 km, dont double parcours Le Monastier – Marvejols, soit 2*5 km) pour la relation Toulouse – Mende.Soit une durée de 3h03, 45 mn de moins qu’en voiture (3h46), si cette relation est assurée en automoteur pendulaire.

Sans automoteur pendulaire, il faudrait rajouter environ 10 mn par centaine de km parcouru, soit une durée totale de trajet de 3h30, voire moins. Ce temps de trajet reste attractif vis-à-vis de la route
Et l’on pourrait prolonger les Toulouse – Mende jusqu’à Langogne (Langogne à 57 mn de Mende et 4h00 pile de Toulouse avec utilisation d’automoteur pendulaire) !
D’ailleurs, c’est un train qui existait encore dans les années 80, car il s’agissait de la relation estivale Toulouse – Lyon par Rodez, Mende, Langogne, Le Puy, Saint-Etienne ; il fallait 5 h pour relier Mende à Toulouse

Certains esprits chagrins objecteront que le trafic est inexistant !

Mais alors, pourquoi les acteurs socioéconomique, politiques exigent-ils la continuité autoroutière (ou mise à 2*2 voies de la RN88) entre (Toulouse) Rodez, Mende, Langogne, Le Puy, Saint-Etienne (Lyon) ; c’est bien qu’il y a besoin d’une relation performante entre Mende, Rodez et Toulouse ?

Enfin, la modernisation performante de Rodez – Séverac le Château – Marvejols– Mende permettrait de pérenniser les relations Toulouse – Millau et Béziers – Millau Clermont-Ferrand ainsi que de créer la relation Montpellier – Millau – Rodez – Brive.

2 réponses à “Relier directement Mende à Toulouse par le train à nouveau”

  1. Bonjour.

    Je trouve que c’est une idée magnifique de vouloir relancer une liaison ferroviaire de Toulouse à Mende en passant par Rodez et Séverac le Château. Il est excellent de voir les liaisons entre les deux régions administratives actuelles Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées autrement que par les deux métropoles Montpellier et Toulouse. Merci.

    Très cordialement.

    Joseph Saint Pierre

  2. En effet excellente idée. Je garde le souvenir estival du feu « Lyon-Toulouse » qui berça mon enfance dans les années 60. Et, de façon plus que symbolique, ce serait une magnifique façon de relier les deux anciennes régions autrement que par leur métropole.

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La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

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