Refusons que la Région intervienne dans les programmes scolaires des lycées et soutienne les lycées privés

Les lycées constituent une des principales compétences de la Région. Nous refuserons toute intrusion de celle-ci dans les programmes et la pédagogie par quelque biais que ce soit, ceux-ci devant rester l’apanage de l’éducation nationale. Nous refuserons que des fonds publics aillent aux lycées privés, à commencer par les aides facultatives. C’est en effet non seulement une compétence extralégale, c’est un scandale inégalitaire quand on veut nous imposer des politiques d’austérité puisque ces lycées bénéficient ainsi d’un financement public et privé, c’est une aide à la ségrégation scolaire et sociale puisque ces lycées choisissent leurs élèves, c’est enfin une entrave à la laïcité. De la même manière, nous refusons la mainmise des Régions sur l’orientation, qui doit
rester de la compétence de l’éducation nationale.

3 réponses à “Refusons que la Région intervienne dans les programmes scolaires des lycées et soutienne les lycées privés”

  1. Pour cela, il faudrait se battre avec les associations laiques pour l’abrogation des loi anti-laiques.
    La loi Debré (1959 – reconnaissance de l’enseignement privé avec financements publics), les lois de décentralisation (1985 et suivantes- modifications de fonctionnement et mise sous tutelle des collectivités), et la loi Jospin (1989 – projets d’établissement et « droits » d’expression des lycéens) n’ont fait qu’accroître la concurrence du privé (confessionnel ou patronal – voir l’apprentissage) au détriment de nos établissements et de l’indépendance des fonctionnaires que nous sommes, vis-à-vis du pouvoir politique en place.

    Le projet commun devrait en faire référence.

  2. Je partage ce commentaire du 12 août: en plus de l’abrogation de la loi Debré, il nous faudrait demander la suppression du concordat en Alsace-Moselle. Si nous voulons vraiment lutter contre l’influence du salafisme et du wahhabisme (ces courants qui pourrissent le débat sur la laïcité), on ne peut pas maintenir cet état d’exception. Mais ceci sort de la compétence des Régions, d’où la nécessité de la création d’une Commission inter-régionale (pilotée, pourquoi pas, par notre région ?), rédigeant des projets de lois nationales; ces projets seraient issus de toutes les préoccupations exprimées par les citoyens, en région, dans les Conseils Citoyens et surtout dans les Groupes d’Actions Locaux, tels que développés depuis des décennies dans la région Rhône-Alpes, G.A.L. à l’origine des succès comme Grenoble, Valence ,ou Saillans, comme le démontre une étude de la revue « Persée » de 2013.

  3. -Des inégalités se font ressentir entre les lycées professionnels ou techniques et les CFA en termes de taxe d’apprentissage et de fonctionnement. Les budgets de fonctionnement qui permettent les applications professionnelles ou techniques sont plus faibles dans les lycées publics. Il est temps d’aplanir cette injustice dans l’intérêt des élèves pour une formation de qualité.
    -La région fournit les outillages aux élèves de seconde professionnelle, les tenues de sécurités et le prêt de livres scolaires. Pour ce dernier la démarche me semble répondre à l’aide des familles. Pour les tenues et les outillages, il me semble que ce financement ne correspond pas toujours aux besoins et à la qualité attendue. De plus , nombreux sont ceux qui se séparent de ce cadeau. Il serait peut être plus judicieux de verser ce budget aux établissements afin qu’ils gèrent les achats et le prêt des outillages. Les tenues de sécurités et équipements pourraient également être gérés par celui-ci afin de choisir des équipements plus adaptés pour valoriser le travail professionnel. Je pense également que cela générerait des économies.

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Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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