Reconversion du site nucléaire de Marcoule

Le site de Marcoule dans le Gard, au bord du Rhône, est le berceau de l’industrie du plutonium : fabrication du Mox, réacteur phénix expérimental, piscines de stockage, centre de recherche…. s’y prépare en particulier la construction du réacteur Astrid, destiné à relancer la filière plutonium (réacteur de 4° génération) issu du Superphénix de Malville, de sinistre mémoire.

 

Considérant que l’industrie nucléaire est condamnable, les compétences et expertises scientifiques du site doivent être reconverties d’une part vers le démantèlement et la gestion des déchets, d’autre part vers le développement des énergies renouvelables et des technologies de maîtrise de l’énergie.

Une réponse à “Reconversion du site nucléaire de Marcoule”

  1. Je précise que Phénix, réacteur expérimental a aussi assuré une production d’électricité importante (250 MW) et chauffé l’ensemble du site par cogénération (5000 salariés sur Marcoule, l’équivalent d’une ville) pendant + de 40ans !
    Ce type de réacteur (dit à neutron rapide) a aussi permis d’utiliser le Pu et divers actinides en combustible réduisant considérablement leur radiotoxicité et leur durée de retour à l’état naturel.
    Il me semble plus utile de neutraliser les « déchets » actuel (Pu, U « appauvri », etc.) et de les valoriser en combustibles plutôt que de les stocker sur des durées hors échelle générationnelle.
    Quelle réponse pour les déchets actuels ?
    Super Phénix était un formidable outil. C’est une décision politique et non technique qui a sonné son coûteux arrêt prématuré. Si cette filière avait été conforté et non retardé, nous n’aurions sans doute pas eu besoin d’EPR …
    La transition vers autres chose (dont les renouvelables) que le nucléaire sera longue. Autant le faire intelligemment et en sécurité.
    Pour mémoire ; on peut calculer que pour remplacer les 6000 000 MWh produits par un réacteur de 1500 MW, il faudrait réaliser 1100 installations photovoltaïques de 18840 panneaux chacune, comme celle de Vinon sûr Verdon. Pas impossible, mais il faudrait aussi y dédier 1100 fois les dix hectares de terrain possiblement non productif, pour ne pas le soustraire à l’agriculture ;.. Et remplacer un seul réacteur, sur les 58 existants ! De + le soleil et le vent, en général, ça ne marche pas bien fort la nuit …
    Mais nous sommes d’accord qu’une grande partie des solutions passent par les économies et l’efficience énergétique !
    Je ne suis pas prêt de me séparer de mon frigo et de ma machine à laver (ni de l’ordi avec lequel on construit) et ma voiture n’est pas encore électrique (le pétrole sera tari avant le reste …).
    Bref de quoi faire marcher nos méninges avec pragmatisme.

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Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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