Quelle gouvernance pour la nouvelle Région ?

 

Malgré les déceptions apportées par la loi NOTre, notre ambition de faire de la Région un territoire structurant pour l’espace national et européen reste intact.
La Région est à la bonne échelle pour que les synergies aient du sens tout en restant ancrées dans le réel grâce à la proximité. Il faut investir pleinement l’espace régional pour expérimenter: nouveaux outils de financements des projets, budgets participatifs, compétences nouvelles, nouveaux modes de concertation, partenariat avec la société civile, les collectivités locales, débats publics coorganisés avec le CESER, les conseils de développements, référendum sur les projets structurants…

Propositions:
Reconnaître et accompagner l’autonomie des territoires infra, notamment en ouvrant le droit à l’expérimentation.
Organiser les rencontres des territoires au niveau régional afin de les mettre en synergie, de définir en complémentarité les grandes orientations en matière d’aménagement du territoire, de transports, d’énergie, d’agriculture, de développement….
Devenir un territoire de référence en matière de préservation et de restauration de la biodiversité, des paysages et de la ressource en eau.
Devenir un exemple en termes de protection du climat, de conversion soutenable de l’économie, de relocalisations des emplois.
Orienter ses propres commandes publiques dans le sens des bonnes pratiques sociales et environnementales.
S’engager dans une nouvelle gouvernance: concertation citoyenne, gestion collégiale de l’assemblée régionale, évaluation des dispositifs et politiques engagés par l’assemblée.
Ne contractualiser qu’avec les établissements bancaires respectant la déontologie en matière de lutte contre l’évasion fiscale et le blanchiment d’argent.

3 réponses à “Quelle gouvernance pour la nouvelle Région ?”

  1. Bonjour,
    Avec une bonne info.,com.,l’Occitanie de notre nouvelle région de la vraie gauche adhérons à cette coalition.
    Merci
    Cordialement

  2. Il faut développer les articulations entre régions et nouvelles intercommunalités promues en véritables collectivités publiques territoriales donc avec une assemblée élue à la proportionnelle sur des listes avec obligations de parité et de diversité géographique (quartiers urbains et pays ruraux), sur des territoires socio-économiquement et culturellement pertinents (les 304 zones d’emploi métropolitaines tracées par l’INSEE sont un critère mais des zones peu peuplées peuvent être regroupées avec des périphériques alors que les zones trop peuplées (comme celles des métropoles de Toulouse et Montpellier) pourraient être subdivisées…
    L’important me semble que chaque intercommunalité relève d’une seule région: on doit rompre avec l’archaïque découpage départemental héritage du centralisme monarchique conforté par le césaro bonapartisme au minimum sur les zones d’emploi inter-régionales (sans parler du Lauragais « audois » qui est sur la zone d’emploi de Toulouse, il faut traiter notamment des cas de la ZE de Mont-de-Marsan (Aquitaine (Landes) Midi Pyrénées (Gers), de Brive (Limousin, Corrèze et Midi-Pyrénées (Lot), et d’Avignon (Provence Alpes Côte d’Azur, Vaucluse et un peu Bouches-du-Rhône, et Languedoc-Roussillon (Gard)).
    Cela est particulièrement important pour les compétences emploi, formation professionnelle, développement économique des régions.
    Il faut d’urgence dénoncer la départementalisation des chambres de commerce et d’industrie qui comme celles de Béziers et de Narbonne amorçaient un travail interdépartemental (association triangle d’oc, élargissant l’impact positif du Programme Urbain Intégré Grand Narbonne et Béziers Méditerranée): pour équilibrer les territoires au lieu de les satelliser aux métropoles, de nouveaux ensembles comme celui qui regrouperait les zones d’emploi de Béziers, Narbonne et Agde Pézenas avec de grands projets communs, en matière par exemple d’efficacité énergétique priorisant les économies d’énergie grâce notamment à une filière chanvre servant notamment à l’isolation et au solaire thermique pour les besoins en chauffage et refroidissement…

  3. Pourquoi ne prévoyez vous pas l’instauration d’un contre -pouvoir citoyen. ?
    en voici un modèle. (il n’y a pas de pouvoir sans abus de pouvoir)

    Ce pouvoir citoyen sera donc un « contre pouvoir » avec une organisation, un mode de fonctionnement, des compétences autres, concourant à l’engagement des citoyens pour le contrôle des pouvoirs et contre les abus de pouvoir .

    La compétence de ce contre-pouvoir citoyen est donc exclusivement circonscrite à la défense du bon fonctionnement de la démocratie, à l’amélioration des procédures démocratique, à la défense des libertés publiques. Néanmoins, loin de la démocratie participative traditionnelle, ce contre-pouvoir citoyen sera institutionnalisé et reconnu expressément par la constitution.

    Organisation du Contre-pouvoir citoyen.

    Le Contre Pouvoir Citoyen est installé par une « loi programme » chargée de promouvoir une grande politique de sensibilisation et de formation aux droits et devoirs du citoyen, aux libertés publiques, aux contrôles démocratiques. Il s’agit, ainsi d’établir un véritable Service Public œuvrant à la participation des citoyens à la vie publique.

    A chaque niveau institutionnel doit correspond un contrepouvoir citoyen évolutif en commençant par le niveau communal, cellule de base de la démocratie. Ce service public de la citoyenneté s’organise autour de la création dans chaque commune, d’une Assemblée de Citoyens, regroupant les électeurs volontaires et bénévoles, pour s’engager dans le travail de rénovation démocratique. Cette association est chargée de gérer et d’organiser en toute indépendance une Maison du Citoyen, ouverte à tous, et apte à rendre les fonctions et services attendus. Les collectivités locales sont tenues d’en assurer l’installation et le fonctionnement adéquat. Une ligne de crédit à cet effet sera ouverte dans le budget communal après négociation publique avec la municipalité.

    Aux niveau régional et national, le contre-pouvoir citoyen prend une autre dimension, celle de « Chambre de Citoyens  » institutionnalisées chargées de remplir les fonctions détaillées plus bas. Les Chambres de Citoyens.

    La création de ces chambres de citoyens entraîne la suppression des Conseils Economiques et Sociaux et Environnementaux.

    – Chaque Chambre Citoyenne sera composée d’un nombre équivalent de membres de l’assemblée élue correspondante. ( au niveau régional, autant que de conseillers régionaux, au niveau national, autant que de députés).

    – L’indépendance de chaque Chambre Citoyenne est assurée par l’inscription automatique du financement de son fonctionnement dans le budget de la collectivité correspondante. Ce budget sera fixé par la loi, mais ne saurait être inférieur aux budgets de fonctionnement des CESEs remplacés.

    – La Chambre des Citoyens est composée de « citoyens tirés au sort » parmi les membres des assemblées citoyennes communales. Les Chambres de Citoyens, comme les « associations citoyennes communales », sont habilitées à saisir les tribunaux et à se porter partie civile devant la justice, pour les manquements, malversations et autres délits ou dérives condamnables par la loi, et participeront à solliciter l’inéligibilité effective des élus condamnés.

    Le Statut des tirés au sort.

    Les Chambres de Citoyens sont renouvelées à mi mandat des assemblées élues correspondantes (Conseil régional et assemblée nationale). Le tirage au sort s’effectuant toujours parmi le collège des adhérents des associations communales de citoyens . Les tirés au sort seront responsables des missions qui leur seront attribuées par les chambres de citoyens, rendront compte annuellement de leurs activités et de leur fonctionnement devant elles ainsi que devant les associations communales dont ils seront issus.

    Un statut du « tiré au sort » sera établi, fixant la charte éthique d’engagement, les modalités de formation à la fonction, le montant des indemnités de mandat, et toutes autres mesures appropriées.

    L’indépendance de chaque Chambre Citoyenne sera assurée par l’inscription automatique du financement de son fonctionnement dans le budget de la collectivité correspondante.

    Compétences des Chambres de Citoyens

    Le contre-pouvoir citoyen a pour objectif le contrôle des procédures démocratiques, des élus, des pouvoirs publics, des organismes parapublics, et pour mission d’en assurer l’information les citoyens.

    1) Fonction de contrôle des pouvoirs institutionnalisés.
    La Chambre de citoyens a la capacité de créer des commissions d’enquête et d’investigation et d’en assurer la neutralité partisane. Elle contrôle la communication institutionnelle des différentes collectivités.. Elle est en outre responsable du suivi des rapports de la cour des comptes, dont elle est le partenaire privilégié

    2) Fonction de proposition et d’avis .
    La Chambre des citoyens détient la totalité des compétences des Comités économiques et sociaux (rapports, études, avis). dans son domaine de compétence (fonctionnement de la démocratie et procédures démocratiques, elle peut déposer des propositions de décision, de règlement, des avis, auprès des assemblées élues, et de prendre l’initiative de pétitions.

    3) Fonction de relais-citoyen
    La Chambre des Citoyens assure la gestion des pétitions citoyennes, l’organisation des référendums d’initiative citoyenne. Elle est partenaire dans l’organisation des enquêtes d’utilité publique et leur suivi, et elle a le pouvoir de créer des comités d’experts indépendants. Elle peut, par ailleurs, être également le relais des demandes citoyennes d’intérêt général auprès des pouvoirs publics.

    4) Fonction d’information des citoyens
    Le Contre Pouvoir Citoyen assure le suivi et la bonne application de la loi de 1978 sur la transparence de l’action administrative et l’information des citoyens. (CADA), et est partenaire de tous les organismes déjà existants de contrôle et de transparence de la vie publique. Le Contre Pouvoir Citoyen est le partenaire essentiel des débats publics organisés par les pouvoirs publics de leur ressort, et est habilité à assurer la diffusion des compte rendus et rapports publics réalisés.

    Merci de vos remarques.
    bernard Uguen

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Les pages de consensus

Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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