Une exploitation bio embauche plus qu’une exploitation manuelle. Mais si le bio emploie plus, les conditions ne sont pas toujours optimales car l’emploi est souvent saisonnier.
En charge de la formation professionnelle, la future Région doit mener une réflexion appuyée sur la qualification des ouvriers du bio.
Par exemple, une possibilité serait d’ouvrir des programmes de formation qui permettent la bivalence (un peu sur le modèle de ce qui se passe en milieu montagnard où l’on exerce un métier l’hiver et un autre l’été).
Le salariat agricole est divers, il est en effet saisonnier souvent pour les cultures spécialisées comme la vigne et les fruits et légumes, mais pas que. Les salariés permanents des exploitations bio doivent être en effet plus qualifiés, notamment sur la surveillance et la prévention des problèmes phytosanitaires. Cette qualification aurait avantage aussi à être utilisée dans les groupements d’agriculteurs bio qui doivent être encouragés par la Région, avec une formation adaptée. Un groupement d’employeurs pour les petites exploitations bio qui pratiquent la transformation et la vente directe leur permettraient de gagner en productivité et de soulager le temps de travail souvent très important.