Protéger les lagunes avec discernement

Les côtes méditerranéennes du Languedoc Roussillon abritent les milieux à protéger que sont les lagunes côtières. Propices aux activités de cultures marines, elles représentent une surface d’environ 40 000 ha, et près de la moitié du linéaire côtier.
Ces écosystèmes lagunaires présentent une valeur environnementale, économique et socio culturelle. Or, ils sont particulièrement sensibles en raison de leurs liens forts avec le bassin versant et de la pression démographique croissante autour de ces lagunes. L’anthropisation des milieux doit être suivie, en raison de ses liens avec des dysfonctionnements majeurs à prévenir (eutrophisation, « malaïgue », contaminations diverses…).

Le suivi de la flore et de la faune des lagunes doit être continu, pour le maintien de la bio diversité et des emplois traditionnels de la conchyliculture et de la petite pêche. La pollution des lagunes (infectieuse, chimique…) sera suivie et rendue publique pour permettre le débat avec les riverains, les professionnels, les collectivités et pouvoirs publics.

La conchyliculture est une des activités économiques cruciales de ces écosystèmes. Il en va de même pour les petits métiers de pêche, plus ou moins développés selon les lagunes.
Ces activités dépendent directement de la qualité du milieu environnant. Elle doit être défendue :
• en diminuant les usages et rejets de pesticides et substances toxiques sur le bassin versant.
• en améliorant la taille et l’efficacité des stations d’épuration, la collecte des eaux de ruissellement sur les terres agricoles, la collecte des eaux usées des bateaux, notamment de plaisance.
• en réduisant l’utilisation de peintures et produits toxiques sur les bateaux.
• en surveillant l’interdiction du dégazage des bateaux.

Parallèlement, l’exploitation de nombreux gisements coquilliers doit être aussi examinée.
Enfin, une activité touristique reste développée en bord de lagunes. Les touristes doivent être accueillis dans un environnement faisant réellement l’objet d’un projet écologique.
Une activité touristique en bord de lagunes implique une protection de l’environnement, donc une lutte contre l’urbanisation irréfléchie et/ou débridée, ainsi qu’une gestion appropriée des déchets et eaux usées.

Une attention particulière sera apportée à la préservation de la ressource et des écosystèmes lagunaires.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les pages de consensus

Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

Je soutiens l'initiative

Mon prénom 

Mon nom

Je peux préciser qui je suis

Mon email

La dynamique citoyenne pour un projet en commun est soutenue par