Comme le souligne Pierre Rabhi, on ne peut s’empêcher de vouloir aller toujours plus vite et plus loin !
Aujourd’hui, la démocratisation de la voiture a développé un certain aménagement du territoire : Grande surfaces commerciales excentrées, cités dortoirs, autoroutes, villages et quartiers résidentiels sans activités de proximités, ZI, zones d’activités concentrées… stations balnéaires, résidences secondaires et autres tourismes.
Nous nous sommes créés de nombreux besoins de déplacements.
Développer les infrastructures routières ou de stationnements n’a résolu aucun problème de bouchons, mais fait croître le nombre d’automobile. De la même manière, remplacer ces dernières par des trains ou autres transport en commun ne provoque qu’une surenchère de ces besoins de déplacement ; ce qui demande, donc, toujours plus de transport en commun, car ça ne fait que développer les zones d’activités concentrées, les cités dortoirs et autres salles multiplexes.
La solution ne s’avère donc pas tant d’améliorer le réseau de TC que de repenser en amont les besoins de déplacements. Il s’agit de réaménager le territoire :
– Donner les moyens et le désir de vivre son emploi, ses loisirs, ses courses dans son village ou quartier.
– Privilégier les activités locales de proximités.
– Eviter les grandes et moyennes entreprises qui demandent des infrastructures de déplacements et causent des problèmes de densités, de dépendances économiques, concentrent (et diminuent) l’emploi…
Propositions pour un village ou quartier convivial et vivant :
– Taille humaine (petites rues et placettes, copropriétés de 10 appartements maximum).
– Architecture conviviale de batiments différents.
– Habitat participatif.
– Aider les maires de villages pour la reprise de maisons du bourg pour en faire des appartements HLM ou des projets associatifs ouverts sur les voisins.
– Micro-centres d’activités (4 à 6 magasins, artisans, cafés culturels…) disséminés dans toutes les parties résidentielles.
– Jardins partagés, familiaux,…
– Garage d’insertion (vélo, électroménager, ordinateur,…).
– Marché de plein vent.
– Coopérative d’artistes (en plusieurs ateliers).
– Complexe sportif.
– Arbres.
– Espaces publics dédiés plus à la rencontre et la promenade qu’à la circulation.
– Pistes cyclables protégées ou zones partagées (20km/h).
Une bonne méthode pour encourager la convivialité en ville (où elle est en grand danger), c’est aussi de lutter contre le phénomène dortoir, où le logement est un terrier nocturne, tandis que la vie sociale se développe au centre, à 20-30 minutes de voitures. Les micro-centres d’activités sont une idée essentielle pour contribuer à la vie, limiter les déplacement inutiles, et intensifier les emplois dans le commerce et les services.
A l’échelle du quartier, un réseau de chaleur, alimenté par une centrale thermique multicombustibles, avec cogénération, un marché en plein vent ou couvert (toit en panneaux photovoltaïques)…
Totalement d’accord de mettre ça en place dans les villes moyennes qui perdent leur centre ville! Je pense à Castres par exemple…
Si nous parlons de cohérence sociale etc.. Il ne faudrait pas oublier le problème des immigrés : nous devons prendre position pour un accueil autre que des concentrations de réfugiés : que chaque commune selon leur taille accueille une (ou plusieurs) famille d’immigrés, leur donne un logement, les soutiennent dans les démarches administratives et pour un emploi.