Cette attribution fait partie de celles de la Région.
On pourrait attendre qu’elle veille au respect des objectifs chiffrés de préservation du foncier agricole définis dans les plans régionaux d’agriculture durable : baisse de la consommation des espaces agricoles de 50% d’ici 2020 en Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon.
Quelques pistes :
– Les CDCEA sont censées limiter le « déclassement » des terres agricoles en espaces à urbaniser : il est légitime de se demander quel est le bilan de leur action … et de se donner des outils de suivi de cette action.
– Il faudrait introduire davantage la notion de sécurité alimentaire dans les politiques régionales, avec une réflexion prospective sur les 20 ans à venir, en tenant compte des enjeux énergétiques et climatiques.
– La Région pourrait constituer un fonds pour l’achat de terres agricoles en zone périurbaine afin de soutenir des projets agricoles sous la forme de « location-vente », ces projets étant portés par des structures coopératives ou de l’ESS.
Je pense qu’une des solutions constitutives de ce projet pourrait etre de tendre vers la limitation des surfaces de terrain constructible, en effet, si les cultures individuelles peuvent être encouragé, elle ne doivent pas empiété sur les surfaces constructibles dans le cadre de projet collectif. De même, l’utilisation d ‘eau potable pourrait être mieux maitriser dans le cadre de projet de jardin collectif par exemple. Je suis fondamentalement pour la constitution d un fond d achat de terres agricoles, à disposition en location à loyer modéré. Cela pourrait prendre 2 formes, une à caractère « commercial » dans le cadre d’une agriculture raisonné selon des critères à définir, une autre, à remettre au gout du jour, selon le système des jardins ouvriers gérer au travers d association, promulguant à la fois une production familiale et vie sociale. Également, pourquoi ne pas promouvoir auprès des collectivités l’utilisation des surfaces d’ornements (Jardin public, parc, allée végétalisé, rond point, etc)