La fusion des deux régions françaises a ceci aussi de particulier qu’elles sont intégrées déjà dans une eurorégion avec l’Aragon et la Catalogne en Espagne. Compte tenu du contexte politique favorable et plus encore des singularités historiques, culturelles et linguistiques qui nous lient, il me semble approprier de réfléchir à des axes de coopération concrète sur un tourisme innovant qui soit lissé sur l’année et non pas seulement sur quelques mois ou quelques endroits avec la pression démographique et écologique inhérentes à ce tourisme de masse peu efficient en matière de pérennisation des emplois. Il y a à réfléchir à élaborer dans le cadre de lois sur le logement et de l’ESS à des politiques publiques incitatives pour un tourisme urbain et rural (gites urbains et ruraux) à l’année en intégrant les atouts territoriaux (moyennes montagnes, archéologie, patrimoines picturaux, lacs, rivières, plaines, garrigues, cultures agricoles méditerranéennes, zones lagunaires, zones humides, forêts…) et en permettant à des moments forts d’exister en dehors de la période estivale. Cela pourrait exister dans le cadre de mixes participatifs (une partie logement social et très social, une partie hébergement, une partie accueil ou activité artisanale) avec du logement très social dont l’activité artisanale et touristique servirait de maillage sur les territoires dans une valorisation des productions locales. Ainsi un Festival externalisé et décentralisé en période automnale et hivernale autour des cultures ibériques, hispaniques, catalanes et occitanes (en prenant le contrepied des animations folkloriques pseudo culturelles estivales, férias, corridas,…) permettrait de valoriser les attraits nombreux des territoires concernées. On peut penser parallèlement ou dans le même cadre à développer un axe particulier pour les territoires ruraux et du littoral autour d’actions de sensibilisation de la Faune et de la Flore, notamment en plaines, montagnes et zones humides.
Les pages de consensus
Notre démarche
La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.
Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.
Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.
Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.
La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.
Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.
C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.
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La dynamique citoyenne pour un projet en commun est soutenue par
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