Le système actuel repose sur la mise en concurrence des territoires et – du coup – des institutions politiques censées les représenter.
Une autre politique rend particulièrement urgente , au contraire, la coopération entre Collectivités, dans le strict respect de leurs légitimes divergences politiques.
La complexité des répartitions de compétence ne fait que renforcer cette « ardente obligation ».
Ainsi-par exemple- si la région est chef de file en matière de biodiversité, ce sont les départements, le Conservatoire du littoral et les communes qui bénéficient d’un droit de préemption au titre des espaces naturels sensibles.
Je propose que les futurs élus de la Région prennent l’initiative de rechercher, de manière expérimentale, sur quelques sujets, les synergies et possibilités d’action possibles avec les autres niveaux de Collectivités existants.
Le foncier- et notamment la question de la maîtrise foncière- pourrait être un de ces sujets tant le règlement de cette question constitue une condition « sine qua non » au développement de politiques volontaristes,notamment en matière de logement, d’environnement,de tourisme etc….
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