Pour un véritable schéma régional des carrières

Pendant le précédent mandat, la question du schéma régional des carrières a été mise en débat au Conseil Régional de Midi-Pyrénées.

Les autorisations données par les autorités publiques qui encouragent le remblaiement des carrières alluvionnaires avec des matériaux dits « inertes », issus du BTP font courir de nouveaux risques plus graves encore aux grandes nappes phréatiques, réserve d’eau essentielle des générations à venir.

Je souhaite qu’un schéma régional des carrières (crée par la Loi ALUR du 24 mars 2014) soit crée au niveau de la future grande région.

Une réponse à “Pour un véritable schéma régional des carrières”

  1. La problématique soulevée ici est liée à celle des déchets
    – soit les déchets déposés dans les carrières sont réellement des inertes issus du BPT (bout de tuiles, parpaing, pierres, etc, ) et il n’y a pas de problème de pollution, plutôt un problème de gâchis car ces matériaux peuvent être concassés et réutilisés en granulats de différente fractions
    – soit les déchets déposés ne sont pas des inertes car ils contiennent de s produits diversement évolutifs (plâtres, éléments plastiques, isolants cartons associés au placo-plâtre, produits amiantés) et ils n’ont rien a faire dans des carrières mais doivent être acheminés dans des décharges de classe 2 (ordures ménagères et assimilés) ou CSDU (centre de stockage de déchets ultimes (le nom change tout le temps mais c’est bien la même chose);
    les réponses sont donc :
    – exiger un tri impeccable en déchèteries pour obtenir la bonne séparation qui permettra de recycler les vrais inertes ou de les déposer en carrière pour réhabiliter les sites (problème des collectivités et de la formation des agents en déchèterie)
    – former les entrepreneurs petits et grands à la « déconstruction » avant démolition, et au tri lors des travaux, pour une dépose correcte car c’est impossible de tout trier quand on à tout mélangé
    – appliquer les véritables tarifs de la gestion des déchets surtout quand ils sont mélangés
    – exiger une ligne « cout d’évacuation et traitement des déchets » indiquant le lieu de dépôt et le prix qui doit être répercuté au client, celui ci ayant dès lors les moyens de vérifier que le prix est bien celui réclamé au au site indiqué.
    – informer la population et les maitres d’ouvrages qu’une absence de cout signifie dépôt sauvage et donc un incidence sur les impôts, et que les déchèteries, qui sont gratuites pour les particuliers, sont payantes pour les professionnels (sinon les gens ne comprennent pas la facture)
    – exiger que les polices municipales appliquent aussi le droit de l’environnement e pas seulement le code de la route et la sécurité des personnes, en sanctionnant les dépôts sauvages et incivilités
    A priori la région récupère la compétence planification des déchets (jusqu’à présent elle n’avait la compétence que sur le déchets dangereux), a la place des départements, il y a donc moyen d’agir en ce sens.
    Et en premier lieu exiger toutes les garanties et les bonne filières pour ces propres déchets et pour tous ses prestataires, ou tous les chantiers pour lesquels elle est maitre d’ouvrage ; ce qui veut dire aussi augmenter très certainement sa facture sur ces chantiers.
    Remarque : je ne sais pas si un schéma régional des carrières est pertinent, les granulats voient leur prix doubler tous les 50 km en raison du transport., il faut donc une approche de proximité. Mais on peut avoir un schéma régional qui soit une somme des schémas départementaux.

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Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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