Personnes âgées

Réflexion autour de logements coopératifs et associatifs afin de faciliter la vie des personnes âgées. Coût moindre qu’un EHPAD qui, de jour en jour, est plus hôpital que lieu de vie, ce type de logement donnerait à chaque ancien la sécurité des lieux mutualités et l’indépendance dont il a besoin.

4 réponses à “Personnes âgées”

  1. Bonne idée et qui se développe d’ailleurs…sur le modèle du « béguinage ».
    Et on peut tout à fait imaginer que ces « logements coopératifs » soient installés dans des zones à faible densité de population, pour repeupler les campagnes….et y créer quelques emplois.
    Pour que le lien intergénérationnel demeure, il faudrait y adosser des « attractions » pour les plus jeunes (les petits enfants ou arrières petits enfants) : poulailler, potager, etc…communautaires que les anciens pourraient faire visiter aux plus jeunes et sur lesquels ils pourraient avoir une activité en commun, un partage de l’expérience…

  2. Des centres villes sont désertés, logements insalubres, fermés, des murs qui menacent de s’effondrer, des propriétaires qui certainement ne peuvent pas investir dans la rénovation. Et pourtant les centres villes présentent des avantages non négligeables pour les personnes âgées qui trouvent tous les commerces et services médicaux à proximité. Il existe un dispositif, de rénovation urbaine (ANRU) avec des aides associées, mais il intéresse avant tout le secteur HLM et les promoteurs privés. Les petits propriétaires qui ne peuvent investir laissent leur patrimoine se dégrader, des rues entières se vident ou font place à l’occupation d’une population extrêmement précaire qui vit dans des bâtiments insalubres.
    Redonner vie aux centres villes, c’est aussi permettre à une population vieillissante de rester autonome dans une société qui apporte les moyens de l’autonomie. Les résidences seniors sont effectivement une solution pour permettre aux personnes âgées de retarder leur placement en Ehpad, cependant, elles ne doivent pas isoler les personnes par effet de surprotection, elles doivent leur donner les clés pour une vie sociale ouverte dans la ville avec des risques amoindris.
    Ainsi il faudrait en concertation avec les pouvoirs publics, promoteurs, hlm, municipalités, associations… créer des logement par réhabilitation des centres villes en concertation avec les petits propriétaires pour donner les moyens aux personnes vieillissantes mais aussi à d’autres profils de population (ex : familles monoparentales) de rester proche des lieux de vie. Dans mon quartier une maison de retraite a été fermée par la mise en service d’un établissement flambant neuf. Vous retrouviez ces personnes aux terrasses de café, sur les bancs, elles avaient aussi des chats. A leur départ, pour le nouvel Ehpad situé en sortie de ville, les chats ont été abandonnés. De plus, le personnes ne peuvent plus se promener comme avant en ville car la structure en est trop éloignée. Restons humains ! La société doit favoriser le mélange des populations quel que soit leur profil, elle doit donner à chacun la possibilité de vivre en harmonie avec l’autre et apporter les services qui privilégie l’indépendance des personnes dans un espace ouvert.

  3. création de logements avec des loyers accessibles aux personnes qui ont des retraites à petits revenus.
    Bonne idée de réhabiliter les logements anciens en ville mais il faut bloquer les loyers (voir ALUR).
    Construire des logements personnes âgées dans les zones rurales permettrait une meilleure qualité de vie, favoriserait le maintien des structures hospitalières existantes, créerait des emplois de services (paramédicaux et autres). Ces logements pourraient intégrer des logements pour des familles ce qui favoriserait les liens intergénérationnels.

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La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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