Passer des départements aux pays

La fusion des 2 régions est une opportunité pour retrouver le fil de l’histoire de notre territoire, afin d’assumer une identité culturelle qui libère des tentations de repliement sur des mythes identitaires et permet de retrouver une solidarité avec les régions de la méditerranée occidentale. Cette histoire, c’est celle du Languedoc ou Sud Occitanie avec une place particulière au pays Nord Catalan.
Notre région retrouvée doit puiser ses ressources en elle-même dans les Pays ( País ou Comarca catalana) qui la composent souvent depuis un ou deux millénaires :

  • Astarac, Armanhac, Comenge, País d’Aush, Savés, Volvèstre… en Gasconha
  • Alta Cerdanya, Capcir, Conflent, Rosselló, Vallespir, en Catalunya
  • Albigés, Astarac, Besierés, Bigòrra, Carcassés, Carcin, Cevenas, Comenge, Corbièras, Fenolhedés, Galhaqués,
  • Lauragués, Lodevés, Marjarida, Menerbés, Montanha Negra, Montpelhierenc, Menerbés, Narbonés, País d’Aush, País de Fois, Rasés, Tolosan,… en Lengadòc
  • Costiera de Nimes, Garrigas en Provénça…

 

Historiquement, le dynamisme régional reposait sur celui de nos nombreuses villes, il faut le retrouver par la collaboration avec nos agglomérations  qui portent l’innovation urbaine : Albi, Besièrs, Montpelhièr, Narbona, Nimes, Perpinya, Rodés, Tarba, Tolosa…

Une réponse à “Passer des départements aux pays”

  1. Il faut intégrer cette approche par « pays historique » dans nos exigences sur la prochaine étape de la réforme territoriale (c’est d’ailleurs par celle-là qu’on aurait dû commencer au lieu de prioriser les « métropoles » qui ont généralement un effet vampirisant sur leur région, en leur permettant de prendre des compétences aux régions (ex. lycées) et pas seulement aux départements). Nous avons maintenant des établissements publics de coopération intercommunale qui couvrent tout le territoire mais avec des découpages aberrants, parfois trop larges, parfois trop restreints, parfois incohérents avec les contours des 304 zones d’emploi de France métropolitaine tracées par l’Insee en tenant compte des zones où la majorité de la population a à la fois son domicile et son lieu de travail, zones parfois très étendues et très peuplées (cf. notamment les ZE de Toulouse, (celle-ci, sans couvrir la totalité de la Haute Garonne, concerne des morceaux de tous les départements alentours) et de Montpellier (qui va jusqu’au Grau-du-Roi et à Sommières).
    Pour que ces nouvelles collectivités publiques intercommunales (dont il faut aussi autoriser un droit à se fédérer avec leur-s voisine-s pour exercer en commune certaines compétences), puissent reprendre des compétences départementales notamment en matière de politique sociale (dans le cadre de centres intercommunaux d’action sociale à compétences élargies), il faut déterminer une taille critique permettant à chacune d’avoir ses propres agents qualifiés sur ses principales compétences au lieu d’être tributaires des agents de la plus grosse commune ou du département ou de la région ou de l’État.
    La différence entre les intercommunalités actuelles et ces nouvelles collectivités publiques est qu’elles auront chacune une assemblée élue directement au suffrage universel (à la proportionnelle, avec cahier de charges obligeant à la diversité d’origine géographique des élus (par pays rural et quartier urbain, avec par exemple 3 ans d’ancienneté lieu d’habitat ou lieu de travail à la date de l’élection pour éviter les parachutages électoraux) mais aussi à une diversité d’âge, de caractéristiques socio-professionnelles). Je suggère que l’exécutif de cette nouvelle collectivité soit collégial (3 à 5 membres), élu au scrutin majoritaire à deux tours espacés par exemple de 2 semaines sur la base d’un projet de mandat (l’espacement entre les 2 tours est nécessaire à la réalisation d’un projet commun si fusion de 2 ou 3 équipes sous le regard des citoyens).
    Chaque groupe du conseil régional devra désigner parmi ses élu-e-s, au moins un-e correspondant-e pour chacune des collectivités publiques de la région pour les cas où il n’a pas d’élu-e qui en soit originaire de manière à pouvoir « rendre des comptes » sur le rôle du conseil régional non seulement aux élus de ce territoire mais aux citoyens ayant contribué à l’élection de ce groupe ou voulant le soutenir.
    J »exprime enfin mon opposition de syndicaliste interprofessionnel à une assemblée consultative qui mélangerait élu-e-s des collectivités publiques infra régionale et représentants des organisations de la société civile régionales (notamment partenaires sociaux et Chambre Régionale de l’Économie sociale et solidaire), une représentation de la société civile locale avec droit d’auto saisine devra par contre être mise en place dans chaque nouvelle collectivité publique intercommunale avec des moyens de fonctionnement (permettant la participation des actifs sur leur temps de travail sans perte de revenu et de couverture sociale)…

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Les pages de consensus

Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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