La fusion des 2 régions est une opportunité pour retrouver le fil de l’histoire de notre territoire, afin d’assumer une identité culturelle qui libère des tentations de repliement sur des mythes identitaires et permet de retrouver une solidarité avec les régions de la méditerranée occidentale. Cette histoire, c’est celle du Languedoc ou Sud Occitanie avec une place particulière au pays Nord Catalan.
Notre région retrouvée doit puiser ses ressources en elle-même dans les Pays (País ou Comarca catalana) qui la composent souvent depuis un ou deux millénaires :
- Astarac, Armanhac, Comenge, País d’Aush, Savés, Volvèstre… en Gasconha
- Alta Cerdanya, Capcir, Conflent, Rosselló, Vallespir, en Catalunya
- Albigés, Astarac, Besierés, Bigòrra, Carcassés, Carcin, Cevenas, Comenge, Corbièras, Fenolhedés, Galhaqués,
- Lauragués, Lodevés, Marjarida, Menerbés, Montanha Negra, Montpelhierenc, Menerbés, Narbonés, País d’Aush, País de Fois, Rasés, Tolosan,… en Lengadòc
- Costiera de Nimes, Garrigas en Provénça…
Historiquement, le dynamisme régional reposait sur celui de nos nombreuses villes, il faut le retrouver par la collaboration avec nos agglomérations qui portent l’innovation urbaine : Albi, Besièrs, Montpelhièr, Narbona, Nimes, Perpinya, Rodés, Tarba, Tolosa…
Nous avons combattu la réforme territoriale qui a imposé une fusion pour nos régions. C’est un éloignement supplémentaire de lieux de décision des populations. Nous sommes pour la réaffirmation de la place et du rôle des départements dans le maillage du territoire et pour l’égalité des territoires.
Pays ou départements ? Départements ou Pays ? Il ne me semble pas au final que là soit la vraie question… Qui plus est, pourquoi donc les deux s’opposeraient-ils ?
Les départements garantissent le maillage des territoires et l’égalité des territoires : n’est-ce pas en tout premier lieu le rôle de l’état et des services publics ?
Les départements n’ont-ils pas d’ores et déjà dans les faits abandonnés certains de leurs territoires au profit du développement de certains autres ?
Les Pays peuvent, par leur taille, constituer une zone de dynamique sociale et économique ; un lieu où la démocratie trouve plus d’aisance à s’exprimer parce que plus rapprochée des bassins de vie réels.
Est-il juste et pertinent d’invoquer le statu quo d’une organisation sociale, politique et territoriale qui s’avère au final inégalitaire pour les territoires, injuste socialement ?
Combattre la réforme territoriale : il est vrai qu’une réforme territoriale que n’envisagerait pour finalité que l’accélération des transferts de compétences vers les Régions, sans compensation, notamment par le biais de la fiscalité, constituerait un grave recul social et politique et doit à ce titre être combattue. Mais ne prétendons nous pas bâtir en région une autre politique ? Ne prétendons nous pas vouloir et pouvoir agir concrètement sur le réel ? Ne prétendons nous pas changer les choses ?
E aquò, avem a lo faire amassa ! Et cela, nous avons à le faire ensemble !
Je crois que nous parlons d’un projet Régional dans le cadre de la constitution me semble t’il. Cela veux dire que les régions ne peuvent pas modifier la structure de l’Etat. Pour ma part la notion de pays est ambiguë et ne peux qu’exacerber des contradictions identitaires. La République est le fondement de la nation et nous renvoyer aux pays d’avant la révolution c’est une erreur. Par contre je trouve un intérêt a ce que la région favorise l’émergence de projets de développements commun sur des bassins de vie.
Etat, Région, département, commune : gardons cette référence.
Avec plus de démocratie , de solidarité, de transparence et d’élus révocables et non carriéristes , la mutualisation coopérative peut faire vivre un territoire , créer de la cohésion et de la participation citoyenne.
La réforme territoriale voulue par sarkozy ou maintenant Hollande répond seulement aux intérêts des capitalistes , des diktats européens , aux critéres de maastricht et non à l’intérêt général et collectif.
La notion de Pays , ou du régionalisme exacerbé vont à l’encontre du vivre ensemble et du brassage sociale et culturelle.
Le Pays répond à une notion d’économie marchande et de la notion productiviste. Nos cantons ont d’autres critères.
l’humain d’abord !