Nos écoles, collèges, lycées vivent une grande transformation numérique portée par l’état, les collectivités locales … et les industriels du numérique.
Cette révolution numérique fait débat, sur les contenus, sur les outils, sur la pédagogie, mais on néglige souvent les réseaux, cédant à la facilité du wifi au prix d’un débit médiocre.
Même paresse du coté des plans THD qui visent à couvrir nos territoires par la desserte du haut débit. Par le passé nos décideurs ont déployés des antennes wimax, peu performantes et vite obsolètes au lieu d’investir rapidement dans des solutions filaires durables.
Mais cette facilité technique, faite au dépend de la performance se fait aussi au dépend du bien être des enfants.
La dernière étude de l’ANSES recommande de protéger les plus jeunes de l’exposition croissante aux ondes électromagnétiques. La récente loi Abeille interdit le wifi dans les maternelles et le restreint dans le primaire aux seuls temps d’apprentissages. Ceux qui ont opté pour le wifi en seront pour leur frais.
Notre région doit être vigilante et favoriser dans ses établissements scolaires ou dans ses soutiens aux plans haut débit, des solutions filaires performantes. Les enfants et leurs parents doivent être informés de ces précautions et une communication spécifique devrait être diffusée sur un usage prudent des téléphones mobiles, tablettes et autres objets communicants.
Performance sans nuisance, une exigence essentielle pour notre région.
La wifi est de plus en plus présente dans les établissements scolaires car la connexion numérique doit se faire à moindre frais. Les élèves mais aussi tout le personnel baignent dans un milieu d’ondes électromagnétiques sans avoir conscience des risques encourus. Il faut savoir que les enseignants n’ont pas une véritable médecine du travail (aucune visite médicale), il est donc impossible de démontrer l’impact physique et psychologique d’un milieu professionnel dégradé et ceci à tous les niveaux.