Nous savons qu’Internet et que la téléphonie mobile sont de plus en plus énergivores : les data centers doivent être refroidis, les terminaux des usagers doivent être rechargés tous les jours et les réseaux se développent sans cesse, nécessitant d’autant de dépenses d’énergies en construction qu’en fonctionnement. En même temps, l’économie numérique consomme beaucoup de biens et de services venant de pays étrangers.
La Région doit conditionner ses aides à des plans d’actions de réduction énergétique la fibre optique plutôt que le cuivre par exemple. Mais il faut aussi inciter les acteurs économiques à privilégier l’emploi local à l’automatisation. Par exemple, il vaut mieux qu’une commune conserve ses relèves de compteurs d’eau, en porte à porte avec des agents municipaux, plutôt que de partir sur des compteurs à relève radio : ces compteurs sont souvent importés et ça mettrait au chômage du personnel local.
Garder à l’esprit l’important impact environnemental du numérique, qui équivaut à présent à celui du transport aérien.
Les écrans se multiplient, consommant électricité et métaux rares. Les serveurs et data centers génèrent d’importantes émissions de gaz à effet de serre et la consommation électrique augmentant rapidement justifie le maintien du nucléaire. La fabrication des appareils et cartes est très polluante (métaux lourds, phtalates).
Informer, collecter, recycler en masse, inciter à moins renouveler… doit être une action des collectivités