Numérique écologique

Nous savons qu’Internet et que la téléphonie mobile sont de plus en plus énergivores : les data centers doivent être refroidis, les terminaux des usagers doivent être rechargés tous les jours et les réseaux se développent sans cesse, nécessitant d’autant de dépenses d’énergies en construction qu’en fonctionnement. En même temps, l’économie numérique consomme beaucoup de biens et de services venant de pays étrangers.
La Région doit conditionner ses aides à des plans d’actions de réduction énergétique la fibre optique plutôt que le cuivre par exemple. Mais il faut aussi inciter les acteurs économiques à privilégier l’emploi local à l’automatisation. Par exemple, il vaut mieux qu’une commune conserve ses relèves de compteurs d’eau, en porte à porte avec des agents municipaux, plutôt que de partir sur des compteurs à relève radio : ces compteurs sont souvent importés et ça mettrait au chômage du personnel local.

Une réponse à “Numérique écologique”

  1. Garder à l’esprit l’important impact environnemental du numérique, qui équivaut à présent à celui du transport aérien.
    Les écrans se multiplient, consommant électricité et métaux rares. Les serveurs et data centers génèrent d’importantes émissions de gaz à effet de serre et la consommation électrique augmentant rapidement justifie le maintien du nucléaire. La fabrication des appareils et cartes est très polluante (métaux lourds, phtalates).

    Informer, collecter, recycler en masse, inciter à moins renouveler… doit être une action des collectivités

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les pages de consensus

Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

Je soutiens l'initiative

Mon prénom 

Mon nom

Je peux préciser qui je suis

Mon email

La dynamique citoyenne pour un projet en commun est soutenue par