Tout doit être fait pour que nos élu-e-s gardent leurs emplois (même à temps partiel).
Le monde du travail, le contact avec ses collègues, l’affrontement des problèmes du quotidien sont à mon sens une absolue nécessité pour ne pas se couper des réalités !
Bien évidemment en même temps, il faut continuer à militer pour un véritable statut de l’élu-e.
La politique n’est pas un métier !
Je ne crois pas qu’on perde le sens des réalités du jour au lendemain, mais sur la durée : il faut d’abord éviter d’avoir des candidatures de professionnels de la politique, ou de cumulards (déjà un autre mandat en cours, déjà deux mandats de conseillers régionaux derrière eux), ce serait déjà un grand pas en avant.
Ensuite, il y a des postes qui peuvent difficilement s’accommoder de temps partiels, souvent les plus difficiles. C’est une belle idée pour les cadres et les indépendants, mais pour les salariés et les ouvriers (particulièrement dans les petites structures), c’est tout de suite beaucoup plus compliqué d’être absent la moitié du temps.
Sans oublier que maintenir une activité professionnelle à forte responsabilité peut aussi engendrer des conflits d’intérêt, il faut être vigilant également sur ce plan.
Si on limite les mandats à 5 ans, le cumul, les élus n’auront pas le temps de perdre de vue le terrain… cependant en quittant son emploi pour celui d’élu, le problème se posera à la fin du mandat, donc la tentation de remettre le couvert d’élu….. effectivement l’idéal serait de garder un temps partiel sur son ancien emploi ou autre. Difficile mais pas impossible.
la notion de professionnalisme de l élu est aussi du a la non existence d un statut de l élu qui permettrait de retrouver son travail prive comme public a l issue du mandat. .. on peut en effet comprendre qu un élu qui a passé des années loin du monde du travail et qui n a comme perspective que le chômage ou la recherche d un emploi , n est pas enclin a abandonner sa fonction. Il faut donc garantir le retour a l emploi et l imposer au privé.
il en est de même pour les citoyens qui doivent pouvoir disposer de droits nouveaux dans l entreprise…ex 2 jours par mois de congés citoyens … pour leur permettre de se former, de participer à l ‘exécutif , de jouer un vrai rôle citoyen.. Tout cela peut être financé par les entreprises du cac 40 sur la base d un pourcentage pris sur les dividendes distribues….un impôt citoyen…
Comme me le fait remarquer à l’instant un camarade, 3 mandats successifs me paraissent un brun beaucoup.
Deux devraient être le maximum.
je soutiens quand même la démarche du projet en commun.