Non à la remilitarisation du Larzac

Non à la remilitarisation du Larzac

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/camp-legionnaire-larzac-1005.html
Le gouvernement PS remilitarise le Larzac !
… en imposant l’installation, à terme, de plus de 1000 légionnaires sur le camp …
C’est une véritable provocation !
Ce 4 août 2015, près de 100 personnes qui ne l’acceptent pas se sont réunies.
Il a été décidé d’écrire à François Hollande et de publier la lettre que vous trouverez ci-jointe. Merci de la cosigner.

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Monsieur le Président de la République
Palais de l’Élysée
55, rue du faubourg Saint-Honoré
75008 Paris

Le 5 août 2015,

Lettre ouverte au président de la République française.

Monsieur le Président,

« Nous vous faisons une lettre que vous lirez peut-être, si vous avez le temps… »
À l’issue du Conseil des ministres du 31 juillet 2015, nous apprenons la décision du ministère de la Défense, d’une expansion des effectifs militaires sur le Camp du Larzac. Le Ministère annonce la venue à terme de 1200 militaires permanents de la Légion étrangère alors que le départ annoncé du CEITO nous avait fait entrevoir l’opportunité d’une fermeture du camp et sa reconversion à usage civil.
Cette décision a été prise à l’initiative d’élus locaux en négociations secrètes au ministère de la Défense sans que les populations locales ne soient ni informées ni consultées. En pleine période de restrictions budgétaires, le Ministère et le Département de l’Aveyron ont annoncé le déblocage de crédits publics importants pour des aménagements tant militaires que civils liés à l’augmentation du nombre de militaires.
Ce qui est présenté comme une « chance » pour le Sud-Aveyron remet en cause 34 ans d’une cohabitation pacifique qui a permis un développement du Larzac fondé sur des activités agricoles, touristiques, patrimoniales et économiques.
Ce territoire a vu sa population et son activité augmenter significativement. En outre, la vocation pastorale des causses a été reconnue par l’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco.
Cette décision et ses conséquences mettent en péril la réflexion déjà engagée et souhaitée d’un avenir civil du Larzac, s’inscrivant dans une dynamique solidaire et humaniste. L’État rompt ainsi le contrat moral établi en 1981 avec François Mitterrand pour mettre fin à 10 ans de lutte contre le projet d’extension du Camp du Larzac.

Nous vous demandons, Monsieur le Président, d’annuler cette décision. Vigilants et déterminés, nous sommes pour un avenir civil du Larzac.

Des paysans, des habitants, des citoyens du Larzac et d’ailleurs réunis le 4 août 2015 (début liste signataires)
ALVERGNAS Chantal – St Martin du Larzac – paysanne ; ARANCETA Unai – Millau – reporter bénévole ; BAILLON Claude – Millau- artiste ; BELLEBOUCHE Alain – Millau – responsable de formation ; BERNARD Julien – Larzac – agriculteur ; BODOT François – St Sauveur du Larzac – moniteur ; BURGUIERE Christiane – le Camper du Larzac – conjoint collaborateur retraitée, membre du Conseil d’Administration de l’Apal ;
BURGUIERE Janine – Habitante du Larzac ; BURGUIERE Jean-Marie – Habitant du Larzac ; BURGUIERE Pierre – le Camper du Larzac – agriculteur retraité, membre du Conseil d’Administration de l’Apal…..

Grands projets inutiles
Larzac Carte

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Les pages de consensus

Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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