Maintenir voire renforcer l’atout « Terroir-caisse » de nos régions

Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon sont deux régions puissantes et enviées au niveau de l’activité agro-alimentaire et cette première possède l’IRQUALIM, un outil novateur, de référence et depuis 30 ans au service de la qualité agroalimentaire de Midi-Pyrénées, secteur qui est le premier employeur régional (producteurs et transformateurs).

L’IRQUALIM, qui accompagne les démarches de qualité (structuration des filières, promotion, sensibilisation des consommateurs, approvisionnement de proximité, signes officiels de qualité en général).est tourné vers l’extérieur mais surtout vers la population locale et ses actions partent « de la racine ». Ses actions ont survécu aux alternances politiques car, justement, le « politique » n’a pas fait d’ingérence et la main est laissée aux professionnels.

Du côté de la région Languedoc-Roussillon, la très récente et très politique marque « Sud de France » représente à la fois les produits et la destination du Languedoc-Roussillon. La marque rassemble les produits viticoles, agroalimentaires et de bien-être de la région. La force de frappe est importante mais les cahiers des charges des produits sont assez légers et cette marque est majoritairement tournée vers l’export.
Nombreux sont ceux, en Midi Pyrénées, à avoir peur de perdre le Salon International de la Qualité Alimentaire (SISQA) et peur de se faire « dépasser » par les viticulteurs languedociens qui pèsent énormément en Languedoc-Roussillon et qui font de l’ombre aux autres productions comme… celles de la mer… que Midi Pyrénées n’a pas…

Il pourrait y avoir, dans le cadre de la réunification de ces deux régions, une complémentarité du type « Expérience de 30 ans de l’IRQUALIM sur les signes officiels de qualité – maintien de l’indépendance professionnelle par rapport au politique – maintien de l’essentiel de la force de frappe de la marque Sud de France avec, entre autres, ses comptoirs » à l’étranger – apport des productions de cette marque que Midi Pyrénées n’a pas, tout en durcissant les cahiers des charges de cette marque – maintien du SISQA ».

De façon imagée, nous pourrions arriver, en complétant les deux approches, à agrandir la taille de l’assiette, la diversifier, améliorer sa qualité et renforcer… notre « terroir-caisse ».

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les pages de consensus

Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

Je soutiens l'initiative

Mon prénom 

Mon nom

Je peux préciser qui je suis

Mon email

La dynamique citoyenne pour un projet en commun est soutenue par