Les troubles des apprentissages ou troubles cognitifs spécifiques, dits « troubles dys » (dyslexies, dyspraxies, dyscalculies, dysphasies) sont en augmentation, concernent actuellement 5 à 10 % des lycéens, plus de 20 % des apprentis.
Mettre en place des informations, soutiens, appuis aux équipes pédagogiques et financer des outils et aides spécifiques pour favoriser l’intégration de ces jeunes et leur accès à la formation professionnelle ou supérieure.
Pour la défense de l’enseignement agricole public
La ministre Sylvia Pinel et le président Martin Malvy et d’autres élus avaient honoré de leur présence l’inauguration il y a peu de la nouvelle Maison Familiale Rrurale d’Escatalens dont la construction a coûté 6 millions d’euros avec 76 % pris en charge par les collectivités publiques. Mais mardi 30 juin, ces personnalités n’ont pas répondu à l’invitation de l’intersyndicale regroupant Snetap/FSU (Syndicat national technique de l’enseignement agricole), FO, CGT et Sud, pour procéder à une symbolique non-inauguration devant cet établissement d’enseignement agricole privé où une centaine de professeurs, formateurs et personnels administratifs s’est rassemblée. Il a été dénoncé le fait que les formations délivrées par la MFR soient payantes et viennent en concurrence avec les établissements publics agricoles voisins de Montauban-Capou, Moissac et Ondes qui, eux, du fait de la compression de la dotation de l’État manquent cruellement de moyens matériels et humains. Ainsi, les conditions d’accueil et d’étude se dégradent et l’entrée de jeunes en Seconde est compromise, des suppressions de postes menacent, la reconstruction du site de Moissac n’est pas à l’ordre du jour alors que les élèves ont classe dans des préfabriqués dans un état pitoyable.
Il est temps d’accorder à l’enseignement agricole public autre chose qu’un discours condescendant et creux.