La concurrence entre territoires et la concentration des moyens sur les Métropoles contribuent à accroître les inégalités entre territoires donc entre citoyens. La spacialisation du capitalisme accentue la spéculation foncière, la concentration d’activités économiques d’un côté, la concentration des populations fragiles, sans emplois ni services publics de l’autre… Nous devons mettre en oeuvre une logique de coopération et de solidarité entre les territoires et entre les institutions locales.
· Contre la spécialisation de zones et les pôles de compétitivité, nous voulons contribuer, au contraire, à la mixité d’activités dans chaque bassin de vie, pour réduire les distances domicile-travail, garantir un bien vivre, ralentir les villes-centres et dynamiser les villes-reléguées-excentrées.
· Les établissements fonciers régionaux prioriseront les opérations de construction de logements très sociaux et respectant les normes HQE et les opérations de logements intermédiaires où le prix des loyers est encadré.
· Conditionner les aides aux villes qui refusent de respecter la loi SRU.
Je partage totalement cette vision. Rapprocher l’emploi de l’habitat à de nombreux bénéfices. Moins de déplacements pendulaires vers les métropoles : c’est assurément moins de temps de perdu et donc plus de temps pour la famille, la vie sociale… C’est également redonner du pouvoir d’achat en économisant sur le poste transport . Et c’est surtout des dépenses locales auprès des commerçants de proximité. En déployant un réseau de tiers lieux Relais d’Entreprises, j’ambitionne d’apporter les conditions de développement du télétravail en France tout en offrant une infrastructure adaptée à la création et au développement des entrepreneurs d’un territoire.