Les trains TER proposent aujourd’hui le transport gratuit des vélos. Cette possibilité doit être pérennisée.
Elle doit aussi être étendue à tous les bus TER gérés par la région : aussi bien les lignes de bus permanentes que les bus de substitution.
Tous les trains achetés par la région doivent permettre l’emport pratique des vélos. A ce titre les nouveaux Regiolis constituent une régression, avec moins de places qu’avant et moins pratiques.
Des parkings à vélo réellement sécurisés doivent être déployés sur l’ensemble des gare de la région, et un système éloignant réellement les voleurs doit être trouvé.
Les gares doivent être aménagées afin de pouvoir facilement transporter son vélo sans devoir le porter dans les escaliers, à l’aide de goulottes peu couteuses et faciles à poser.
En ce qui concerne les nouveaux Regiolis qui « constituent une régression, avec moins de places qu’avant et moins pratiques » , en fait son constructeur Alstom a indiqué que le rangement à l’horizontal (et non à la vertical comme sur les Bombardier) avait été demandé par les associations de cyclistes (en particulier de randonneur).
Le constructeur affirme que la modularité des Régiolis permet un rangement à la verticale et dans chaque caisse.
C’est un réaménagement peu couteux et rapide à condition d’avoir un vice-président délégué aux transports qui s’y connaisse, en tout cas, s’implique et soit motivé.
Sinon, un plan vélo+train, c’est pas compliqué à élaborer ; c’est même très rapide à concevoir
Cela consiste en beaucoup d’arceaux à vélo dans les gares et haltes, des abris vélos sécurisés dans les haltes (les « gares » sans personnel), des vélostations avec présence humaine dans les gares importantes (cf Nîmes et Toulouse, Montpellier n’en dispose pas par contre malgré sa lourde modernisation)
Dans les « trains » ‘rames tractées et automotrices), il faut que le nombre de crochets pour suspendre les vélos corresponde à 10 à 20 % du nombre de places assises.
Par exemple, la modularité des automotrices bombardier en théorie permettrait d’installer 12 crochets à vélos (pour les suspendre) par caisse, soit 48 emplacements vélos par automotrice de 4 caisses
rares sont les TER comportant plus de 20 cyclistes actuellement, cela laisse une marge de progression