En LR encore plus qu’en MP, le rail fout le camp.
Après les récentes fermetures au trafic voyageurs de Montrejeau – Luchon et d’Alès – Bessèges, de nombreuses lignes voyant encore quelques circulation de trains de voyageurs sont menacées de fermeture ; on peut citer Carcassonne – Quillan, Millau – Rodez, Béziers – Neussargues (Aubrac), le Train Jaune dans sa totalité, voire même la ligne des Cévennes au nord d’Alès et le translozérien qui dessert la Préfecture de Mende.
Pendant ce temps, dans les deux régions encadrantes que sont PCA et Aquitaine, on a rouvert Avignon – Sorgues – Carpentras et on va rouvrir (Pau) Oloron – Bedous (Canfranc – Saragosse).
Peut-on accepter cette « désertification ferroviaire » alors que ces lignes recèlent un potentiels ‘amélioration important ?
Si l’on prend l’exemple de la ligne des Cévennes, les trains Nîmes – Clermont-Ferrand mettent plus de 5 h ; mais si la ligne était réellement modernisées, Nîmes et Clermont-Ferrand ne seraient plus qu’à 3h30 par le train l’une de l’autre tout en desservant les principales gares (sept) de la ligne.
Alors, faut-il flécher les financements de la région LRMP sur les LGV Bordeaux – Toulouse – Narbonne – Montpellier (LGV devisées à plus de 12 milliards d’€) et laisser se créer le désert ferroviaire ou faut-il moderniser l’actuel réseau ferroviaire capillaire et rouvrir des lignes ayant du potentiel, comme Auch – Agen, Castelnaudary – Revel, Montpellier – Pézenas, Nîmes – Remoulins – Villeneuve les Avignon – Bagnols/Cèze – Valence pour un budget global dix fois moindre ?
Tout à fait en accord.
Voir en complément la contribution suivante (ligne Montpellier – Pézenas – Vias):
http://leprojetencommun.net/reouverture-de-la-ligne-montpellier-pezenas/