L’autonomie est aux régions ce que l’autogestion est aux entreprises.

Le peuple, principalement les travailleurs et les prolétaires en général ont trois ennemis:

  1. L’organisation capitaliste et centralisée de la société avec ses banques et multinationales dont le seul but est le profit maximum…jamais assouvi par définition.
  2. Les états (surtout en France avec un état napoléonien ultra-centralisé où un seul homme détient le pouvoir absolu durant cinq ans avec ses relais préfectoraux, sans aucun compte à rendre à personne ! Le pouvoir est loin dans tous les sens du terme).
  3. Enfin dans l’état français les barons socialistes et « républicains » locaux et régionaux incapables de faire face à l’état et qui se contentent de gérer les affaires courantes de leur propre baronnie en distribuant des « sucettes-subventions » à leurs vassaux.

Ces trois pouvoirs contrôlent tout et s’arrangent entre eux pour que force reste à l’ordre établi.
Il est urgent de se débarrasser d’une économie basée sur des sociétés multinationales délocalisables et de réorienter la production vers des produits socialement utiles, respectant l’environnement et non délocalisables. La région doit devenir un acteur économique en récupérant la fiscalité et la gestion des services publics délaissés par l’état.
Mais on ne peut pas compter sur les vielles forces politiques pour entreprendre une révolution régionale qui permettrait une véritable autonomie dans tous les domaines.
Quant à la superficie du territoire, quelle importance ? Bien des états ont aussi, comme nous, près 5 millions d’habitants: Danemark, Finlande, Singapour, Norvège, Croatie, Costa Rica, Nouvelle Zélande, Irlande, Liban, Lituanie, Uruguay, Panama, Lettonie, Slovénie, Estonie, Chypre, Islande, Malte… (il y en a bien d’autres). Est-ce qu’un seul instant, l’on peut croire qu’un danois ou un néo-zélandais ne peut pas vivre correctement parce que son pays est trop petit en population ?

Avec 5,6 millions habitants, le nouveau Languedoc a une vraie dimension démographique, raisonnable comme la Catalogne ou l’Ecosse et enfin plus de capacité à mobiliser sa population sur un projet de société alternatif.

Dans notre région il n’est pas question d’indépendance politique mais simplement d’autonomie politique, cela est un fonctionnement normal dans tous les pays du monde qui ne sont pas des dictatures.
Nous ne pourront pas réaliser de grands changements sociaux sans décentraliser vraiment notre société dans les entreprises ET dans les territoires.

Pièce jointe : Romain Pasquier : “Pour réussir la régionalisation, il faut créer un gouvernement régional”

 

Une réponse à “L’autonomie est aux régions ce que l’autogestion est aux entreprises.”

  1. Il nous revient donc la mission de justifier l’idée d’autonomie en apportant les preuves techniques que la déconcentration ‘des pouvoirs politiques permettra de mettre fin aux dépenses inutiles (doublons administratifs etc ) aux gaspillages des ressources tant humaines que naturelles , aux gaspillages des talents et des efforts , aux gaspillages des compétences et des spécialisations possibles, des opportunités qui tardent à apparaître ,des atouts économiques délaissés et non valorisés , des savoirs faire spécifiques, des interrelations qui ne se font pas , les intercoopérations dont l’économie a besoin . Il nous faut aussi un cadre politique qui permettent réellement que les idées innovantes que nous pourrions apporter puissent très rapidement se concrétiser .
    . Il nous revient d’analyser les trajectoires d’organisation économique et les problématiques à gérer pour déclencher les politiques adaptées

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Les pages de consensus

Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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