La Ligne Nouvelle Montpellier-Perpignan (LNMP) doit privilégier le fret

Choisir la très grande vitesse (350 km/h), au détriment du développement du fret feroviaire, est un choix incompréhensible au vu des évolutions en cours, et son surcoût de 30 à 50 % renverrait les travaux aux calendes grecques. Aujourd’hui, faute d’avoir été entendu, on assiste à l’enlisement du projet ainsi qu’à la faillite de TP-Ferro, opérateur de la LGV Perpignan-Espagne.

La réalisation du dernier chaînon manquant de 150 km de voie nouvelle sur l’arc méditerranéen interviendra tôt ou tard, d’autant plus que la ligne historique est pour partie menacée par le recul du trait de côte induit par le réchauffement climatique.

Que faire pour que les investissements colossaux déjà réalisés n’aient pas été faits en pure perte ?

  • Nous devons réorienter un projet mal engagé et exiger que toute participation financière soit conditionnée au fait que le projet privilégie la dimension fret sur tout son parcours, à celle de la très grande vitesse voyageurs, qui d’ailleurs n’assure plus à elle seule la rentabilité comme le montre les derniers projets en service.

 

  • Plutôt que la très grande vitesse, qui génère un surcoût d’au moins 30 % pour un gain moyen inférieur aux dix minutes, il faut une ligne privilégiant le fret sur tout son parcours avec une vitesse de base de 220 km/h pour les voyageurs et de 120 km/h pour le fret.
    C’est une option d’autant plus économique que le fret, en plus de désengorger un axe languedocien asphyxié par le trafic routier, permettrait de mieux financer la ligne nouvelle par la perception de péages auprès des trains de marchandises.
    Avec une prévision de part de marché du fret ferroviaire sur l’axe Europe du sud – Europe du nord de l’ordre de 35 %, la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan, une fois réalisée avec mixité de bout en bout, c’est sept fois plus de trains de fret qui circuleraient sur cet axe et autant de camions en moins sur une autoroute A9 qui n’en peut plus…

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Les pages de consensus

Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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