La politique des ressources humaines de la Région doit être exemplaire et impliquer un suivi actif des démarches de titularisation.
Si 29% des emplois municipaux en France sont des emplois précaires, une politique de solidarité demanderait une démarche de titularisation. Les emplois des services régionaux sont à suivre sur ce point. La création d’emplois dans l’aide aux personnes dépendantes, et dans les activités pour les jeunes (activités parascolaires, maisons de jeunes…) sont à la fois des emplois utiles et une issue pour les jeunes sans emploi, qu’il ne suffit pas de seulement faire surveiller par la police. Ces emplois peuvent être publics ou associatifs, mais ils doivent être des emplois à statut pérenne permettant de construire sa vie et de se projeter. La conditionnalité des subventions doit être aussi précisée sur ce point.
Les soutiens financiers à l’emploi, comme aux entreprises et au développement économique, favoriseront la formation continue des moins qualifiés et la déprécarisation des emplois. Un état des lieux sur l’effet réel entre subventions et aides de la région et développement d’emplois dignes (statuts non précaires, CDI, conditions de travail…) doit être réalisé. Les choix à venir gagneront à être fait sur cette base. L’attribution de financements de l’activité d’entreprises, d’association et de collectivités locales fera l’objet d’une évaluation sur les retombées en termes de lutte contre le précariat et de développement de l’emploi digne.
La politique des ressources humaines des municipalités comme de la région devrait favoriser la formation continue des moins qualifiés et la déprécarisation des emplois.
pas un centime de subvention aux entreprises qui emploient plus de 5% de précaires interim ou cdd.