Il faut rompre avec l’inaccessibilité des activités culturelles pour un trop grand nombre de personnes, en particulier les jeunes qui ne peuvent se les payer. Les subventions aux festivals peuvent être conditionnées à des actions conçues pour la population, notamment les jeunes, et proposées au cours de l’année comme en été.
Favoriser la vie culturelle pour tous et l’apprentissage de disciplines artistiques par les publics défavorisés renforce le lien social. Cette démarche sera favorisée.
Les subventions culturelles ne suffisent pas à traiter le quasi-apartheid des « jeunes des quartiers », mais peuvent, avec d’autres mesures, y contribuer. Elles pourraient favoriser le développement de « maisons de la jeunesse » ou de MJC (mais des jeunes et de la culture), où les jeunes sont initiés à l’informatique, aux arts, au débat et à l’écoute de l’autre.
Les subventions aux associations qui organisent des festivals peuvent être conditionnées à des actions vers les publics jeunes qui, dans les quartiers, ne peuvent payer les places. Il s’agirait, au cours de l’année comme en été, de favoriser la vie culturelle pour tous, de favoriser l’apprentissage de disciplines artistiques — musique, photo, arts du net… — par des publics défavorisés.
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