Pour assurer une interrégionalité aux Pays limitrophes pour assumer l’intégrité des Pyrénées.
IL EST CLAIR QUE TANT LA QUESTION DE LA DÉLIMITATION DES RÉGIONS QUE CELLE DE LA LOI ELECTORALE QUI S’APPLIQUE À LA DÉSIGNATION DES CONSEILLERS RÉGIONAUX SONT HORS DE NOS DÉBATS. IL IMPORTE CEPENDANT DE CONTINUER À RAISONNER DANS LE CADRE QUI EST AINSI IMPARTI POUR TENTER DE PALLIER LES DIFFICULTÉS AUXQUELLES LES COLLECTIVITÉS NE MANQUERONT PAS D’ÊTRE EXPOSÉES DU FAIT DE CES DEUX QUESTIONS.
PLUS GÉNÉRALEMENT RESTERA POSÉE LA QUESTION DE L’ORGANISATION TERRITORIALE, ET NOS RÉFLEXIONS DANS CES SUJETS PEUVENT NOUS AIDER À CONSTRUIRE NOS PROPOSITIONS.
NÉCESSITÉ IMMÉDIATE DE MISE EN PLACE D’ORGANISMES INSTITUTIONNELS INTER-REGIONAUX :
Les modifications de limites régionales risquant, dans la plupart des cas et aussi longtemps que le département restera une unité intangible, de poser plus de problèmes qu’elles n’en sauront résoudre, il importe de prévoir l’institution d’organismes inter-régionaux pérennes pour coordonner au mieux les actions de deux – voire plusieurs – Régions dans des départements, ou parties de département, qui, malgré les liens de proximité et d’intérêt qui leur sont reconnus, se trouvent séparés les uns des autres, dans la périphérie de leurs Régions respectives.
De même, à plus grande échelle, des ensembles pluri-régionaux méritent une attention spécifique, et, dans ce second cas, pourrait être envisagée, au sein de l’organisme inter-régional à instituer, une représentation de l’État central, et ce d’autant plus si les Régions envisagées partagent une frontière – c’est-à-dire, en Europe, une simple limite – avec des entités régionales qui relèvent d’un autre État.
Par exemple, nous citerons les parties liées des Pyrénées Atlantiques et des Hautes Pyrénées, en remarquant qu’à ce propos le Pays Basque et la Vallée d’Aure sont probablement moins concernés que le Béarn et la Bigorre aturienne … et l’on pourrait en dire autant du Gers et des Landes, reconnus, tout au moins pour une part, dans le cadre du Bassin de l’Adour, ou du Piémont occidental des Pyrénées.
On se garderait tout autant d’oublier, à plus grande échelle, l’intérêt majeur de disposer d’un organisme pertinent pour appréhender l’ensemble de la cordillère pyrénéenne, dans sa remarquable diversité, et là, de surcroît, il conviendra aussi de continuer à relier notre Région de Languedoc et celle d’Aquitaine à Euskadi, Navarre, Aragon, Andorre et Generalitat de Catalunya !
On conviendrait aussi – et ainsi ! – de placer les enjeux culturels au dessus des contextes proprement économiques et administratifs, en leur reconnaissant un rôle moteur dans la recherche d’un développement compatible avec les valeurs sociales et écologiques que nous entendons promouvoir.
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