Généraliser les points de collecte des déchets d’activités de soins en milieu rural

La loi Notre crée un nouveau schéma de planification baptisé « schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires » (Sraddet) dont l’élaboration est confiée aux régions. Ce schéma fixe les objectifs de moyen et long termes notamment en matière de prévention et de gestion des déchets.

Concernant les déchets que les activités de soins génèrent, il est à regretter un certain attentisme.
Aux termes du décret du 6 novembre 1997, toute personne productrice de déchets de soins est responsable des déchets qu’elle produit jusqu’à leur éli- mination finale. Sont classés dans cette catégorie les déchets qui présentent un risque infectieux, et tous matériels piquants ou coupants en contact ou non avec un produit biologique. Cette responsabilité incombe à des professionnels de la médecine humaine, vétérinaire et à des particuliers. Ces derniers comprennent les personnes qui s’administrent elles-mêmes à domicile un traitement par injection (insulinodépendants entre autres…) et les malades en auto-traitement. Concernant les insulinodépendants, les pharmaciens mettent à leur disposition à titre gracieux, un récupérateur d’aiguilles qu’ils récupèrent dans le délai de trois mois.

Pour les autres pathologies, les sujets sont invités à faire appel à un prestataire de service pour l’élimination de leurs déchets de soins à risques. C’est l’arrêté du 7 septembre 1999 qui fixe les conditions de collecte de transport et de stockage des déchets d’activités de soins à risques. Les dispositions de cette réglementation présentent des contraintes non négligeables qui rendent difficiles sa mise en œuvre. Il faut savoir que la gestion des déchets de soins à risques infectieux, obéit à des conditions particulières d’entreposage, et que leur prise en charge par un prestataire à un coût.

La question qui se pose est de savoir à qui incombe la facture, s’agissant des particuliers? Si cela reste une mesure individuelle et que la société n’a pas à intervenir, le coût de la prestation sera facturé à chaque malade dont l’affection nécessiterait un tel service. Sauf qu’il est inconcevable de faire payer le malade, car il ne peut en aucun cas être rendu responsable de sa pathologie. De même qu’une personne âgée ne saurait être responsable de son vieillissement. En conséquence, il ne peut y avoir une responsabilité uniquement individuelle mais collective. Pour autant le service doit-il être gratuit?

De toute évidence, il est nécessaire que la collectivité généralise la collecte des déchets d’activités de soins et leur élimination plus particulièrement en milieu rural. Une mesure simple pourrait être prise qui consisterait à rendre applicable la circulaire du 9 juin 2000 qui rend possible le regroupement des déchets d’activités de soins à risques infectieux dans les déchetteries (filière déchets ménagers et assimilés) en complémentarité avec autres filières.. Cette solution de regrouper les déchets susvisés dans une déchetterie devrait permettre de faciliter l’application de la réglementation par les particuliers.

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Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

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