Pour en finir avec le chantage des partis et avec le statut « protégé » des « citoyens » nous avons l’occasion sans risque d’établir que le financement de la campagne se fera en dehors de l’apport financier des banques et des partis par la seule souscription participative sous forme de prêts citoyens. Ces prêts sans intérêt seront en totalité remboursés quelques mois après la campagne. Nous pourrions établir qu’ils devraient être au minimum de 500 ou 1000 euros pour limiter la charge administrative de leur enregistrement.
Les pages de consensus
Notre démarche
La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.
Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.
Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.
Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.
La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.
Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.
C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.
Je soutiens l'initiative
La dynamique citoyenne pour un projet en commun est soutenue par
Intéressant, en particulier la proposition de se passer d’une banque. Mais deux remarques 1/ cette proposition s’inscrit dans une logique qui entérinerait une opposition entre des citoyens méfiants et des militants qui s’impliquent dans une organisation structurée, et non pas dans une logique de convergence visant à une double évolution: des partis plus ouverts, plus transparents, et des citoyens plus impliqués dans la politique, dans la vie de la cité. 2/Pour réaliser une campagne d’envergure, une campagne qui mènerait ce projet en commun à la victoire, il faudrait donc trouver entre 500 et 1000 citoyens qui auraient les moyens et le désir de prêter entre 500 et 1000 euros. Pouvons-nous affirmer à cette heure que c’est « sans risque » ?
Une proposition intermédiaire pourrait-elle être un financement participatif partiel ?