Faire revenir la Mort dans le cycle de la Vie

Aujourd’hui la Mort s’est éloignée de la sphère publique et privée. Elle est cachée, institutionnalisée, froide, technique, déshumanisée, désincarnée (80% des décès surviennent en institutions et le plus souvent la personne meurt seul, environ 80% là aussi). Il y a encore vingt ans peut être trente la Mort était intégrée au cycle de la Vie. Le deuil était vécu dans la sphère privée et familiale et était annoncée sur la sphère publique quand elle survenait. De sorte que la Mort était une étape de la communauté de vie. Pour permettre de vivre plus sereinement ce moment difficile il conviendrait de rechercher des moyens de réintégrer la Mort dans la collectivité pour mieux l’appréhender. On pourrait réfléchir à un congé d’accompagnement élargissant le dispositif des congés possibles au moment de la survenue du décès, ce en coopération avec les groupes de complémentaires santé (mutualistes, assureurs,…) ou de conventions obsèques. Ainsi il pourrait être proposé soit que les personnes désireuses prennent la personne en fin de vie chez eux pour les derniers moments de vie avec un accompagnement et en participant éventuellement à la prise en charge de la personne, ou bien en proposant le même accompagnement en institutions, avec le minimum d’interférences des équipes soignantes dans le processus de fin de vie.

2 réponses à “Faire revenir la Mort dans le cycle de la Vie”

  1. De même, pour ne pas laisser les obsèques dans les mains d’officines privées pratiquant des tarifs exorbitants, celles-ci (obsèques) devront être prises en charge par la commune, le département, voire la région en tant que « service public » pour que toute famille ait la possibilité d’organiser des enterrements ou crémations décents à leurs défunts.

  2. Intégrer un enseignement sur la mort d’un point de vue scientifique puis en développant les spécificités culturelles dans le second degré, au même titre que la sexualité. Insister sur la noblesse de l’age qui avance et du renoncement progressif à la pseudo maîtrise de la vie. Favoriser les liens enfance – personnes âgées, dans toutes les étapes de la vie, comme autrefois dans les campagnes. Permettre et encourager l’évocation du souvenir des disparus.
    Déconstruire aussi le langage euphémisé des « seniors » et autre « quatrième âge » et préférer le terme de « vieux », en lui redonnant sa beauté simple et en rappelant régulièrement que c’est notre destin commun.

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Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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