Si Nîmes, Toulouse …. possèdent de belles étoiles ferroviaires, Montpellier l’a perdu au seuil des années 70.
Il a été évoqué sur ce site le projet de rouvrir Montpellier – Pézenas – Bessan – Vias (Béziers) pour faire face aux encombrements routiers quotidiens matin et soir, entre autre sur l’ex RN113 et créer un 2° axe ferroviaire TER entre Montpellier et Béziers.
L’autre branche de cette défunte étoile ferroviaire de Montpellier, à savoir la ligne Montpellier – Sommières – Quissac – Alès, réouverture qui a été étudié par le conseil régional en 1993, avec un temps de parcours inférieur à une heure (environ 50 mn) entre Montpellier et Alès.
Il est actuellement impossible de relier ces deux villes sans passer par Nîmes et un changement de train (compter en moyenne 80 mn) ; la relation directe par train comme par autocar n’existe pas.
Par ailleurs, les axes routiers (ex RN 110 / RN 113) dans le triangle Montpellier – Sommières – Lunel est également soumis aux encombrements routiers quotidiens matin et soir, avec des durées de parcours qui explosent par rapport au temps de la Micheline (Montpellier Castries en 15 mn et Montpellier Sommières en 30 mn).
Rouvrir Montpellier – Sommières – Quissac – Alès (ligne longue de 79 km) consiste en fait à ne rouvrir que la section comprise entre la bifurcation du Mas-des-Gardies (ligne Alès – Nîmes) et la bifurcation des-Mazes-le-Crès (ligne Nîmes – Montpellier), soit 62 km à reconstruire ; un budget de l’ordre de 250 à 300 millions d’€ serait à prévoir pour obtenir un temps de parcours de 50 mn entre Alès et Nîmes.
La réouverture de Montpellier – Alès, combinée à celle d’Alès – Bessèges (32 km parcouru en 30 mn), mettrait Bessèges à 80 mn de Montpellier, sachant que Nîmes serait à 55 mn de Bessèges.
Le train, c’est mieux que l’autocar Macron 😉
Pour les transports, il faut introduire la notion de coûts externes; ci-dessous leur définition:
Que sont exactement les coûts externes ?
Lorsqu’un consommateur fait le choix d’acheter un bien ou d’effectuer un voyage, il prend en considération le prix qui lui est proposé et le compare au bénéfice ou à la satisfaction qu’il attend de cet achat ou de ce voyage. Par exemple, la personne qui veut effectuer un déplacement tiendra compte, avant de choisir un moyen de transport, du prix (du moyen de transport ou d’utilisation de sa voiture personnelle), et de la qualité du service proposé. L’utilisateur est prêt à intégrer le prix de différents paramètres (vitesse, fréquence, qualité, flexibilité, etc.) dans le prix du transport qu’il acquitte.
Par contre, le consommateur d’un bien ou d’un service n’acquitte pas l’ensemble des coûts provoqués par sa décision, sur la société ou sur l’environnement. Ces coûts sont « externes » parce qu’ils ne sont pas pris en compte dans le prix payé par les utilisateurs et se situent en dehors du marché. Dans le cas des transports, les coûts externes résultent principalement des accidents, de la congestion, de la pollution atmosphérique, du bruit, des changements climatiques. L’utilisateur d’un mode de transport n’est généralement pas conscient de ces coûts et il se peut même qu’une partie de ces coûts n’ait jamais été identifiée.
Néanmoins, ces coûts existent bien réellement et à défaut d’être pris en charge par leurs auteurs, ils sont supportés par la collectivité toute entière.
. Les accidents,
. La pollution atmosphérique, (effets sur la santé, les bâtiments, l’environnement naturel),
. Les risques liés au changement climatique,
. Le bruit,
. La congestion,
. D’autres effets environnementaux (nature et paysages, effets de coupure en milieu urbain, effets amont/aval liés par exemple à la production d’énergie
Moyens de transport routiers :
-voitures particulières, motos, autocars et autobus, véhicules utilitaires légers et poids lourds,
-rail (passagers et fret),
-transport aérien (passagers et fret),
-voie d’eau (transport fluvial de fret)
Critères fonctionnels ou géographiques :
-transports de passagers urbains et interurbains
-transports de marchandises à courte et à longue distance,
-relations de point à point