Il est frappant de se rendre compte combien le pétrole est un élément structurant de notre société de consommation. Il permet les échanges à flux tendu, l’agriculture intensive, le développement de l’industrie du jetable et de l’obsolescence programmée.
Grace à lui, la vitesse est devenue le critère de succès de nos vies, avec comme corolaire un stress démesuré et une société incapable d’accueillir ces membres les plus fragiles. La cohésion sociale de notre démocratie est intimement liée avec le cout de l’énergie. On a pu le voir il y a 3 ans à la Réunion, les revendications des transporteurs routiers, qui avaient bloqué un terminal pétrolier pour obliger le préfet à négocier une baisse des tarifs de l’essence, ont déclenché des émeutes dans les quartiers déshérités et qui ont continué bien après la réouverture du terminal.
Chaque hausse du prix du pétrole est suivie d’une récession. Comment croire que nous allons pouvoir continuer d’appliquer les méthodes des 30 glorieuses alors le prix de l’énergie va augmenter à cause des limites de notre planète et de notre boulimie d’énergie?
Il est temps de nous réveiller et de bâtir un autre monde moins énergétivore et plus respectueux de la planète et de l’homme !
en PJ le dossier Mieux vivre à Toulouse après le pic de pétrole
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