« L’écologie, on s’en occupera quand on aura un emploi ! »
Cette phrase, largement répandue dans notre société, résume à elle seule l’importance durant cette campagne de montrer que EELV n’est pas à côté de l’emploi mais au contraire fait le choix de développer un modèle économique moderne et respectueux de l’environnement.
Depuis la loi du 27 janvier 2014, la région est chef de file du développement économique.
On a souvent tendance à ne nous entendre, nous écologistes que sur les thématiques d’économie sociale et solidaire. Un modèle économique qui a enfin fait l’objet de belles avancées depuis la loi de juillet 2014 mais qui ne saurait à lui seul mettre en œuvre le développement économique de toute une région.
Notre modèle économique s’appuie sur les atouts de notre région mais aussi sur les profondes mutations que notre société doit engager :
A titre d’exemple, citons 4 grands domaines d’activités.
• Le nucléaire. Nous sommes profondément anti-nucléaire et ce depuis l’origine.
Loin d’ignorer le nombre d’emplois créé par cette filière notamment dans le Gard Rhodanien, nous voulons accélérer le démantèlement, également porteur d’emplois.
• Les énergies renouvelables
Comment accepter que notre grande région sud si enviée en terme d’ensoleillement soit si en retard par rapport à ses voisins européens du nord ?
Comment se fait-il que le développement de cette filière ne favorise davantage les exportations extra-communautaires aux dépens d’une véritable économie régionale.
• Le bâtiment
Le cumul réchauffement climatique, diminution des énergies fossiles exige de profondes mutations de notre habitat et de tout bâtiment en général. C’est une aubaine à saisir pour tous les professionnels du bâtiment.
• Agriculture
Quelle agriculture pour demain ? La question est cruciale pour notre région.
Dans ces domaines comme dans d’autres, il faut réfléchir aux leviers que la région peut exercer pour faire rimer écologie et économie.
Il faut cesser les aides individuelles aux entreprises quand trop souvent elles n’ont aucune contrepartie à l’image du CICE national qui bénéficie surtout aux plus gros.
Il faut au contraire qualifier ces aides et encourager l’innovation quand elle vise la création d’emplois ou la sobriété énergétique.
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