Donner la priorité à l’optimisation de l’existant pour tous les projets d’infrastructure et d’aménagement du territoire. Ceci pour lutter contre l’artificialisation des espaces naturels et la diminution des terres agricoles. Dans certains cas, cela permet aussi d’économiser des fonds publics. Donc priorité à l’amélioration des services ferroviaires existants et abandon de tout soutien aux LGV. Pas de soutien financier aux nouvelles ZAC mais appui à la mixité des zones (habitat, travail, commerce, loisirs…) et à l’optimisation des ZACs existantes quand pertinent. Amélioration des routes existantes plutôt que nouvelles autoroutes (exemple Castres Toulouse…). Idem pour les retenues d’eau pour les différents usages (ex : optimisation des retenues existantes sous-utilisées plutôt qu’un nouveau barrage à Sivens). Cette politique favorise aussi une plus grande diversité de prestataires que les habituelles entreprises de BTP qui bénéficient des grands travaux inutiles.
Une réponse à “Donner la priorité à l’optimisation de l’existant pour tous les projets d’infrastructure et d’aménagement du territoire.”
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Les pages de consensus
Notre démarche
La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.
Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.
Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.
Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.
La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.
Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.
C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.
Je soutiens l'initiative
La dynamique citoyenne pour un projet en commun est soutenue par
Concernant le foncier agricole, il faut aller plus loin : une concertation avec la population pour décider ou non de « geler » des terres destinées à l’installation d’agriculteurs, et mener une réflexion sur le prix du foncier, notamment aux abords des villes : dès lors que des terres deviennent constructibles, leur prix flambe.