Désobéir s’il le faut !

La politique des régions est très fortement encadrée par les politiques nationales. Lorsque celles-ci iront à l’encontre de nos engagements, nous devons assumer des formes de désobéissance pour faire primer avant tout les droits humains.

· Face à l’inégalité organisée entre lycées privés et lycées publics, nous refuserons tous financements aux établissements privés. Ces lycées, qui organisent la sélection, n’ont pas une mission de service public. En incluant les participations des familles, les lycéens du privé bénéficient d’un budget de près de 30% supérieur à un lycéen dans le public. Avec de tels financements les Régions subventionnent l’inégalité.
· Face aux ghettos de riches organisés, nous refuserons toute subvention à des villes qui ne respectent pas les objectifs de logements sociaux fixés par la loi SRU. De nombreuses villes refusent de construire les logements sociaux nécessaires mais continuent de bénéficier de multiples subventions régionales ou nationales pour construire des équipements qui ne serviront qu’à l’entre soi des plus riches.
· Face au principe de concurrence libre et non faussée, nous refuserons de subventionner les entreprises qui ne respectent pas de stricts critères écologiques et sociaux. Aujourd’hui, les Régions sont de véritables guichets, où le patronat vient se servir. Aucun véritable contrôle des conditions de travail ou de production n’est mis en oeuvre. La catastrophe climatique, l’urgence sociale sont trop importantes pour se satisfaire de ce système. Les entreprises inutiles socialement et écologiquement ne doivent pas recevoir de
financements publics.
· Face à la destruction des services publics, nous refuserons leur fermeture et la mise en concurrence. Les Régions maintiendront l’ensemble des lignes de TER et de trains Intercités. Elles ne financeront pas les lignes d’autocar voulues par la loi Macron, qui sont une régression
civilisationnelle et écologique. Dans le cas de création de nouvelle ligne, la concession sera attribuée à des opérateurs publics.
· Face aux traités et directives européennes qui vont à l’encontre du bien vivre et de l’intérêt général, les Régions agiront comme un bouclier social, environnemental et démocratique en se déclarant zones hors-TAFTA, hors-OGM.

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Les pages de consensus

Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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