Non, les chefs d’entreprises ne sont pas tous des « bandits » ; oui, les chefs d’entreprises ont, jusqu’ici, sous-estimé voire, pour certains, méprisé, l’écologie. Oui, les chefs d’entreprises sont ceux qui misent leurs deniers, leur temps et parfois leur santé, pour générer des activités qui à leur tour créent des emplois ; oui, les chefs d’entreprises récupèrent et mettent en Å“uvre des idées élaborées souvent par d’autres, par le mouvement social par exemple.
Peut-on encore décemment croire qu’il faille encore bêtement opposer entreprises et société-environnement, à l’heure où le changement climatique et la crise sociale commencent à manifester leurs effets ?
Transformons les contraintes en opportunités et introduisons, dans le cadre de la conversion écologique de l’économie, à travers les « emplois-climatiques » des marqueurs écologiques et sociaux sur ce thème clef : utilité, proximité, soutenabilité, non délocalisation, partage, innovation, approche systémique, démocratisation du circuit décisionnel, transparence, sobriété…
Nous ne pourrons plus nous permettre le luxe d’entretenir des préjugés et des d’oppositions d’un autre temps et nous ne sauverons pas la planète à quelques uns…
Entièrement d’accord !
Il convient de clarifier les notions d’entrepreneur et de rentier.
Les lois étant ce qu’elles sont (avantageant scandaleusement le capital ou détriment de la rétribution du travail) il seraient nécessaire que la région par des mesures incitatives et /ou réglementaires rétablisse un peu de bons sens.