Démocratie participative et éthique, quels outils ?

Pas de guerre des métropoles. L’ensemble du territoire sera administré de manière équitable et durable. Tous les citoyens de la région seront égaux en matière de services publics, de développement économique, d’infrastructures, de transport, de formation, d’éducation, de culture ..etc.

La Plateforme Citoyenne mise au service de la campagne devra se structurer et rester active après les élections. Des moyens lui seront alloués pour qu’elle atteigne ses objectifs et notamment qu’elle entretienne le débat dans toute la région. Elle sera un lien permanent entre les élus et les habitants. Elle sera libre, autonome et administrée par des citoyens tirés au sort dans un panel de candidats volontaires repartis équitablement sur l’ensemble du territoire et non élus au conseil régional.

Un-e élu-e aura la charge d’animer la démocratie participative et éthique. Il fera le lien entre la région et les citoyens et s’assurera que l’administration et les élu-e-s respectent l’´engagement « démocratie participative et politique éthique ».

L’engagement « démocratie participative et politique éthique » fera l’objet d’une charte qui sera élaborée avec la Plateforme Citoyenne et validée par les élu-e-s.

Chaque Vice Président du conseil régional sera rattaché à un territoire. Ainsi tous les habitants où qu’ils habitent auront un représentant territorial. Il sera aussi un lien entre l’administration et les élu-e-s locaux-ales et communautaires, ainsi que le tissu associatif et entrepreneurial.

Certains services administratifs se délocaliseront dans les communes à fréquence hebdomadaire, mensuelle, ou autre selon les besoins.

Les décisions importantes se prendront après débats et concertations, en utilisant le, si utile, recours au référendum. Selon l’envergure du projet, les concertations pourront être régionales ou plus locales. Le résultat des votes sera contraignant pour le pouvoir régional. Dans le but d’éviter les conséquences sociales et financières des recours ou des syndromes Sivens, les projets seront étudiés en amont avec les populations, les élu-e-s et les professions concernées avant d’engager les études de faisabilité et d’impact. Tous les groupes politiques siégeant à l’assemblée régionale seront associés, s’ils le souhaitent, aux débats, à la transparence et à la prise de décision, sans exclusive à priori. Idem pour les liens avec les collectivités locales et intercommunales qui ne seront pas en rapport avec leurs appartenances ou filiations politiques.

Un partenariat sous forme de pacte de confiance sera mis en place avec les représentations professionnelles, syndicales et associatives. Les projets seront élaborés en commissions paritaires associant toutes les composantes de la société. Cette forme de commissions paritaires pourra aussi intégrer les commissions d’appel d’offres, d’attribution des subventions, de partenariats public-privé .etc.

Le site internet et le journal de la collectivité donneront la parole aux citoyens.

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Les pages de consensus

Notre démarche

La crise majeure – sociale, environnementale, économique, culturelle, démocratique – que traversent nos sociétés appelle sans délai de notre part une réponse politique nouvelle seule à même de rompre la spirale de désespérance qui fait le lit d’une extrême-droite plus dangereuse que jamais.

Ce sursaut ne viendra pas des partis de la gauche gouvernementale qui ont montré leur incapacité à sortir du modèle libéral et productiviste, et dont le bilan est extrêmement décevant.

Notre région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, résolument ancrée à gauche, offre une opportunité rare - et peut-être historique - de modifier profondément la donne lors des élections régionales de décembre 2015, offrant alors - par la force de l’exemple - un puissant levier de régénération politique à l’échelle du pays.

Le discrédit frappe largement les formations politiques et s’exprime au travers de la montée de l’abstention. Pourtant l’attente confuse mais palpable d’un nouveau modèle d’implication civique et politique (qui se cristallise avec force sur certaines luttes), et l’exemple de mouvements populaires dans des pays voisins (même si ces mouvements sont issus d’une réalité sociétale bien différente de la nôtre) appellent à ré-interroger profondément la façon d’envisager une échéance électorale mais aussi ce que nous souhaitons faire au-delà d’un simple scrutin.

La construction d’une dynamique citoyenne autour d’une proposition et d’une méthode politique nouvelle (programme, valeurs, méthodes, représentation…) ne doit pas rester un vain mot d’ordre, mais doit se traduire par la mise en place d’outils participatifs concrets, en rupture avec l’offre traditionnelle qui a échoué. Plusieurs initiatives, affirmant une même volonté de rassemblement politique large au service d’une mise en mouvement citoyenne, ont vu le jour dans notre région. Nous mettons aujourd’hui à disposition, pour contribuer à leur convergence, un outil participatif d’échange programmatique que nous avons choisi de nommer « Le projet en commun ». Cette plateforme doit permettre à chacun-e non pas simplement d’observer, mais d’agir, en toute transparence dans un cadre souple et efficient où chacun-e doit se sentir responsable et se porter garant-e de l’objectif.

Le projet solidaire que nous voulons bâtir n’est pas celui d’un simple cartel d’organisations ou d’un rassemblement d’élu-e-s qui se substitueraient à une dynamique citoyenne. Nous voulons permettre un vrai débat de fond, en confrontant sereinement les idées, pour co-élaborer un projet commun à même de répondre aux urgences sociales, environnementales et démocratiques autour de pratiques nouvelles basées sur des valeurs humanistes.

C’est la force et la cohérence de ce projet qui sera le levier de l’espoir.

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